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‘’Si on veut organiser correctement les élections, c’est en mars 2020’’, selon un commissaire de la CENI

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[dropcap]L[/dropcap]e vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’est désolidarisé du président de cette institution qui a proposé la date du 28 décembre 2019 pour l’organisation des élections législatives. Bano Sow estime qu’il est impossible de tenus ces consultations électorales avant le premier trimestre de l’année 2020.

Bano Sow a relevé les coulisses de la plénière de la CENI sur l’élaboration du chronogramme des législatives. ‘’Il y a des commissaires qui disaient qu’il faut que les élections soient organisées en décembre et d’autres soutenaient qu’il y a des approches pour élaborer un chronogramme. La première approche, c’est de dire on fixe une date et qu’il faut coûte coûte que toutes les activités soient compressées pour être au rendez-vous’’, rapporte-t-il.

‘’La deuxième approche qui semble être la plus rationnelle, on regarde chaque activité et le timing qu’il faut pour la réaliser. Cette approche montre que si on veut organiser correctement les élections, c’est en mars 2020. Mais puisque les autres insistaient pour que ça soit décembre 2019, on s’est pas entendus’’, ajoute le vice-président de la CENI.

Selon Bano Sow, après des échanges houleux entre les commissaires de la CENI, ‘’on s’est rendus dans le bureau du président pour l’expliquer ce qui se passe. C’est après cela qu’il a indiqué qu’il  peut travailler sur un chronogramme. Le lendemain, il nous a dit qu’il a son chronogramme’’.

‘’Pourtant à la CENI, il y a une direction qui est chargée de la planification. Celle qui fait le planning et nous soumet en plénière pour qu’on s’accorde. Mais si le président monte au créneau pour dire ‘mon chronogramme, c’est le 28 décembre’,  c’est qu’il a tenu à respecter l’injonction qui lui est faite d’organiser les élections en 2019’’, affirme-t-il.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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2 commentaires
  1. Sangare dit
  2. I. Mb. SOW dit

    ‘’Pourtant à la CENI, il y a une direction qui est chargée de la planification. Celle qui fait le planning et nous soumet en plénière pour qu’on s’accorde. Mais si le président monte au créneau pour dire ‘mon chronogramme, c’est le 28 décembre’, c’est qu’il a tenu à respecter l’injonction qui lui est faite d’organiser les élections en 2019’’. (Dixit Bano Sow)

    C’est terrible, on a du mal à croire que c’est un vice-président de cette institution qui s’exprime ainsi ! La CENI est pourtant censée fonctionner avec un minimum de règles statutaires. Mais, comme j’ai déjà eu à le relever dans mes posts, c’est comme si l’on sentait venir le coup. Le quasi-silence assourdissant des principaux responsables de l’UFDG sur les premiers mois de fonctionnement de l’institution était bien révélateur. Ce parti qui aurait normalement dû fournir à lui tout seul 5 des 7 commissaires issus de l’opposition, y est pourtant représenté entre autres par l’un de ses vice-présidents que l’on disait être parmi les plus fiables (Bano Sow, ndlr)

    Mais c’est fort probablement dans les méandres de « la stratégie de perdant » du leader de l’UFDG et chef de file de l’opposition à l’Etat-AC, qu’il faudra aller chercher des éléments de réponse aux questions qui s’imposent. De deux choses l’une: soit CDD a bel et bien vendu ses chances de conquérir le pouvoir en 2020, pour permettre à AC de diriger le pays jusq’en 2022, soit il est complètement habité par de l’illusion politique, qui l’aveugle chaque jour davantage. Seul l’avenir pourra édifier tout un chacun, dans les semaines ou mois à venir (…)

    Was-Salam !

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