Le président de l’Union des forces s’est dit préoccupé par la gestion actuelle de la transition par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD, en sa tête le général Mamadi Doumbouya. Le weekend dernier, Sidya Touré a demandé à la junte militaire de revenir à la raison et appelé à l’unité nationale pour trouver des solutions durables à travers l’ouverture d’un dialogue constructif et le retour des exilés politiques.

L’ancien Premier ministre a critiqué la gestion militaire du pays ces trois dernières années, assurant que la priorité aurait dû être donnée à l’ouverture d’un dialogue sincère pour ainsi favoriser le retour des civils au pouvoir pour une meilleure organisation de l’administration de l’Etat.

‘’Pendant trois ans, on aurait pu faire des choses. Il ne s’agit pas d’aller faire un bout de route ici, de construire des maisons à gauche ou à droite. Il s’agit d’organiser l’administration de l’État pour faire avancer notre pays. Il y en a qui ont étudié pour manier les armes, mais d’autres aussi ont étudié pour l’administration. A chacun sa spécialité’’, a assuré Sidya Touré.

‘’Nous sommes très préoccupés (…). Il y a trop de problèmes en Guinée et ça ne peut se régler que si nous nous regroupons ensemble pour travailler pour ce pays. Les armes ne peuvent pas développer ce pays, ce n’est pas possible’’, a-t-il ajouté.

Le leader de l’Union des forces républicaines (UFR) a indiqué que le dialogue reste la seule issue possible pour sortir la Guinée dans cette crise. ‘’Le dialogue, on l’a demandé pour ça et non pas pour avoir des postes. On a dépassé cela, mais au moins qu’on puisse apporter notre expérience pour avancer’’ a précisé M. Touré.

‘’Je souhaite qu’un dialogue s’ouvre et que nous ayons la possibilité de rentrer chez nous pour discuter des problèmes de notre pays. Je souhaite que l’année 2025 ne retrouve pas dans les mêmes conditions que 2024’’, a-t-il poursuivi.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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