[dropcap]A[/dropcap]près avoir quitté son poste de haut représentant du chef de l’Etat, le président de l’Union des forces républicaines (UFR) est revenu mercredi sur les raisons qui l’ont poussé à accepter, au sortir de la présidentielle de 2015, la main tendue du président de la République.
L’ancien Premier ministre déclare avoir accepté sa nomination au poste de haut représentant du chef de l’Etat pour, dit-il, apporter gratuitement son aide au locataire de Sékhoutouréyah. ‘’Quand nous sommes sortis des élections de 2015, le pays n’avait pas avancé. Je me suis dit que nous contestons les résultats de la présidentielle. En 2020, dans quel état va se trouver la Guinée si un nouveau chef d’Etat devait être élu ?’’, s’est-il demandé.
A l’époque, a poursuivi Sidya Touré, ‘’on m’a demandé beaucoup de choses. J’ai fini par accepter le poste à titre personnel. Il était question de m’impliquer dans le programme de gouvernance afin de nous permettre d’aboutir à des solutions acceptables. J’ai fait cela avec toutes les bonnes intentions du monde. Si je me suis trompé, je l’accepte’’.
Avant d’accepter le poste de haut représentant du chef de l’Etat, l’ancien Premier ministre affirme avoir posé des conditions. ‘’J’ai pris le soin de dire que je ne souhaitais pas être rémunéré et que je ne voulais pas d’un budget. Ceux qui travaillaient avec moi, mon directeur de cabinet et autres, j’avais demandé qu’ils soient payés’’, a-t-il révélé à la presse.
‘’Quand on m’a dit que leur argent devait être viré sur mon compte, j’ai dit non, ils doivent être payés comme les autres fonctionnaires, parce que je ne gère pas ce genre de problèmes’’, a-t-il assuré. Après trois ans de collaboration, Sidya Touré déclare s’être rendu compte que les lignes ne bougeaient malgré les propositions qu’il faisait au chef de l’Etat. D’où sa raison de claquer la porte pour se consacrer aux activités de sa formation politique.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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