[dropcap]T[/dropcap]el le virus Ebola ou encore la peste, le désormais ancien vice-président de l’Ufdg n’est pas perçu d’un bon œil par des responsables du principal parti d’opposition qui soupçonnent Bah Oury de déstabiliser l’Union des forces démocratiques de Guinée à l’avantage du pouvoir à la solde duquel il serait.
Cette réalité est d’autant plus d’actualité que l’Union des forces républicaines ne l’a pas écartée dans l’ordre du jour de son assemblée générale ordinaire du samedi 2 avril présidée par son leader à Matam. Puisque Sidya Touré trouve une contradiction entre la démarche de l’Ufdg et les valeurs qu’elle dit défendre et qui se résument en l’instauration d’un Etat démocratique respectueux des droits de l’Homme. Toute chose qui passe nécessairement par la liberté d’expression des uns et des autres.
Sauf que de l’avis du Haut représentant du chef de l’Etat, ceci reste un déficit à combler au sein du parti de ses anciens alliés.
«Comment voulez-vous reprocher au pouvoir en place de ne pas donner la possibilité d’avoir des débats sereins, d’avoir le dialogue et que vous-même, vous refusez qu’il y ait le dialogue à l’intérieur de votre propre opposition ?», s’est interrogé le président de l’UFR qui ajoute qu’il est incompréhensible d’exiger d’autrui ce qu’on n’est soi-même pas disposé à favoriser.
«Si vous ne donnez aucune possibilité de dialoguer, pourquoi voulez-vous que ceux qui sont en face de vous, vous donnent la possibilité de débattre», a-t-il enseigné.
C’est d’ailleurs pourquoi Sidya Touré a déploré le fait que nous ayons assisté aujourd’hui à une radicalisation de ses ex-amis qui sont devenus, somme toute, des adversaires.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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