[dropcap]L[/dropcap]e président de l’Union des forces républicaines fut le premier à bénéficier d’un décret d’Alpha Condé au soir du samedi 2 janvier 2016 marquant le démarrage du second quinquennat de l’opposant historique devenu président en 2010.
L’ancien Premier ministre, Sidya Touré a été élevé au poste de Haut représentant du chef de l’Etat. Un poste jusque-là inexistant et dont les attributs restent méconnus du public notamment de la sphère politique.
Intéressé à connaitre les attributions que confère à Sidya Touré ce poste de Haut représentant, le président du Parti du renouveau et du progrès (Prp), Rafiou Sow s’est dit étonné de voir un président de l’Ufr si critique accepter un poste dont le rôle n’est pas défini.
Mais la réponse de l’incarnation de la troisième force politique laisse perplexe plus d’un observateur. ‘‘Ceci est né d’une alliance scellée entre le parti au pouvoir et nous. C’est une fonction politique pour laquelle je ne suis même pas payé. Je me concerte régulièrement avec le président de la République, notamment sur des points d’intérêt national’’, a clarifié Sidya Touré à son bureau sis au deuxième étage de l’immeuble situé à l’aile gauche du Palais Mohamed V, à Boulbinet.
Si les propos du leader de l’Ufr sont avérés, Sidya Touré serait parmi les rares guinéens à œuvrer dans l’humanitaire sans s’attendre à une rétribution de quelque nature que ce soit, même si nous restons convaincus que sa nomination coûte, si minime soit-il, quelque chose à l’Etat. En tout cas à voir les véhicules administratifs et les agents de sécurité civile et militaire qui l’entourent lors de ses déplacements.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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