[dropcap]N[/dropcap]é officiellement en Côte d’Ivoire, à Dimbokro en 1942, et à la même date à Kolon, dans la préfecture de Boffa, l’ancien Premier ministre Guinéen, encore titulaire d’un passeport diplomatique Guinéen et Ivoirien, ne sait plus où donner de la tête. L’élection présidentielle de 2015, il est sûr de ne pas la gagner, de ne pas être candidat unique de l’opposition qu’il fait miroiter à Cellou Dalein Diallo.
En 2020, il aura 78 ans. Le temps passe. Depuis le dernier accord cadre d’investissement signé avec la société Rio Tinto pour un contrat de 20 milliards de dollars, l’homme connu pour sa fourberie, ses mensonges et son double langage, ne sait plus que faire pour exister, au point de salir son pays natal au profit de son pays d’origine, si ce n’est l’inverse.
Karamba Diakhaby selon les uns et Sidya Touré selon d’autres, l’homme se démène comme un beau diable entre son appartement parisien en location du 33 boulevard Suchet – l’anti chambre du président Alassane Dramane Ouattara à Abidjan auprès duquel, sa cote ne fait que faiblir depuis qu’il a tenté de mettre celui-ci en mal avec Conakry – et sa résidence de la Minière à Conakry, construite sur un terrain volé aux musiciens du Horoya Band, comme l’atteste le récent bilan récapitulatif du patrimoine immobilier de l’Etat.
Depuis le contrat Simandou sud, l’homme passe de mauvais moments, il avait promis à des amis ivoiriens que le transport du minerai passerait par le port minéralier de San Pedro, en territoire ivoirien, pour avoir plus de latitude et de marge de manœuvre financière. Le contrat prévoit un chemin de fer guinéen, allant du sud au port de Forécariah. Faute de cela, avec le Transguinéen, il se lance dans une entreprise de déstabilisation. Toujours ses intérêts, n’est-il pas l’homme qui lance au président Lansana Conté à Sekhoutoureya « Je ne suis pas soussou », lorsque celui-ci ayant constaté qu’il avait bravé l’interdiction de venir en costume au Palais lui lance, « vous les soussous vous êtes de vrais indisciplinés ».
Voilà l’homme qui prétend gouverner à partir du faux. Introduit dans le sérail politique ivoirien par l’ancien ministre Maurice Sery Gnoleba auprès duquel, selon certains, il jouait en réalité le rôle de rabatteurs de belles femmes guinéennes, Sidya Touré s’appuie sur celui-ci et le doyen Yacouba Sylla, un notable, opérateur économique de Gagnoa pour valider sa naissance à Dimbokro. Dès qu’il monte dans le système ivoirien, il abandonne ceux-là pour se consacrer à de nouveaux bienfaiteurs qui lui trouvent une bourse pour la France où il passe deux ans à l’école d’impôt pour être un agent du Trésor, alors qu’il se présente comme un économiste.
Implanté dans le business du riz en Côte d’Ivoire, il fait fortune et tente des affaires à Conakry, il fait croire à Lansana Conté qu’il est capable de l’aider dans ses champs et grâce à son ami Abou Somparé, futur président de l’Assemblée nationale, il devient Premier ministre. Aussitôt nommé il trahit Somparé et soutient Lansana Conté avec son slogan, « Ton pied mon pied », devient familier et le trahit en 1999. Et se retrouve ensuite contre ce dernier dans un complot imputé au général Toto Camara.
Autre imposture, Sidya Touré s’attribue la paternité de la centrale électrique de Tombo IV dont le dossier a été ficelé avant lui, il n’assiste qu’à l’inauguration, après avoir acheté hors de prix, une unité déjà utilisée par les Nigérians. En 2003, il n’a même pas de carte d’identité, pour avoir refusé de fournir des documents nécessaires à l’établissement de ce document; parce que ceux-là seront préjudiciables à ses intérêts en Côte d’Ivoire où son fils gère son patrimoine immobilier constitué après son passage au conseil d’administration de la Sogefia. Il préfère être ivoirien le jour… et guinéen la nuit. On ne sait jamais…
Si tu ne sais quoi dire mieux faut te taire des journalistes politiques diffamateurs soudoyer
Si tu n’a rien a chier mieux vaut te taire car tu fais honte à la presse bande de voyous frustré