[dropcap]E[/dropcap]lus à l’issue du scrutin du 4 février, les conseillers communaux attendent toujours d’être installés dans leurs fonctions. La patience du haut représentant du  chef de l’Etat, qui a présidé samedi l’assemblée générale de l’Union des forces républicaines (UFR), a atteint ses limites.

Sidya Touré a expliqué à ses partisans ce qui a motivé le retour de l’UFR au sein du comité de suivi. ‘’Notre parti est intervenu dans le comité de suivi avec les deux autres groupes parlementaires du RPG Arc-en-ciel et de l’UFDG parce qu’on commençait à s’inquiéter’’, indique l’ancien Premier ministre.

Dans le cadre de la conciliation, poursuit-il, ‘’les partis de l’opposition, l’UFDG et nous, on s’est entendus pour dire ‘asseyons-nous et trouvons des solutions. On sait que nous avons été volés mais on va trouver de solutions’’’.

Il dénonce une fraude flagrante aux locales du 4  février et affirme que cela est inacceptable. ‘’Il y a des endroits où les sous-préfets sont intervenus directement dans le processus électoral. Quand je dis qu’ils sont intervenus directement, ce sont eux qui ont organisé les centralisations’’, martèle le leader de l’UFR.

‘’Malgré cela, nous avons dit que nous sommes des personnes responsables, asseyons-nous. Mais on n’arrive pas à s’attendre. Pendant ce temps, nos conseils municipaux sont mis à côté. Mêmes là où on avait des maires de l’opposition, ils ne sont plus responsables’’, fustige encore Sidya Touré, précisant que les mairies sont gérés par des secrétaires généraux désignés par le ministère de l’administration du territoire.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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