[dropcap]C'[/dropcap]est une véritable guerre médiatique que se livrent Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré depuis samedi. Les deux leaders s’envoient mutuellement des piques suite au blocus né de la recomposition des démembrements de la CENI.

L’ancien Premier ministre Sidya Touré a levé l’équivoque sur un certain nombre de points. “Ma position de haut représentant du chef de l’Etat est politique. On a donné le poste au président de l’UFR, le décret le dit très bien. C’est une position politique qui scelle une forme d’alliance pour que nous travaillions ensemble pour améliorer les conditions de vie des populations. Je l’assume pleinement”, indique-t-il.

“On ne peut pas nous reprocher de reconnaitre le régime du Rpg Arc-en-ciel dans la mesure où il y en a qui se battent pour être chef de file de l’opposition, ils réclament le budget, des attributions. Il faut arrêter de dire n’importe quoi à nos compatriotes”, lance-t-il à l’endroit de Cellou Dalein Diallo.

Depuis le départ de l’UFR de cette opposition dite républicaine, rien ne va plus, aux dires de Sidya Touré. “On est en train de voir ce qui se passe, des palabres entre eux. Au lieu de régler toutes ces histoires qui ont été créées par manque de discussions, de débats démocratiques, quelqu’un qui est vice-président d’un parti a besoin d’une certaine reconnaissance, au lieu de s’occuper de cela, on parle de l’UFR”, martèle le haut représentant du chef de l’Etat.

Il dit à qui veut l’entendre que : “Nous n’avons pas créé l’UFR pour accompagner je ne sais qui. Ce n’était pas notre objectif et ça ne le sera jamais. Pendant 5 ans, nous avons fait notre travail, exprimé ce que nous pensions être à l’époque à mesure d’accomplir quelque chose de concret”.

“Quand on a compris que cela fonctionnait pas et que le président de république m’a demandé de le rencontrer, j’ai accepté. J’ai consulté le bureau exécutif de notre parti, je suis venu à l’assemblée générale annoncer qu’on a décidé d’accompagner la gouvernance d’Alpha Condé pendant ces 5 ans”, tranche Sidya Touré pour justifier son ralliement au camp présidentiel.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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