[dropcap]L[/dropcap]e gouvernement de Kassory Fofana et le Syndicat libre des enseignants et  chercheurs de Guinée (SLECG) sont à couteaux tirés. Le Premier ministre exige la suspension du mot d’ordre de grève avant toute négociation. Le syndicat lui oppose un niet catégorique et réclame son départ de la primature.

S’il était aux affaires, l’ancien haut représentant du chef de l’Etat assure qu’il n’aurait pas laissé pourrir la crise. ‘’Si vous n’êtes pas capables d’investir dans l’éducation, l’avenir de votre pays est compromis’’, a-t-il dit au gouvernement, tout en rappelant l‘éducation en Guinée était déjà dans une situation lamentable.

Face à la crise qui frappe de plein fouet le secteur éducation, Sidya Touré pense qu’il faut accepter de dialoguer pour trouver le bout du tunnel.

‘’Etre comme dans une position comme deux coqs qui se battent pour dire ‘c’est moi qui crie le plus fort’, ça n’a aucun intérêt. Tous les pays qui nous entourent,  subissent la grève. Mais on trouve la solution par le dialogue en faisant en sorte qu’on arrive à une certaine sérénité qui permet d’aller en avant’’, a assuré l’ancien collaborateur d’Alpha Condé.

‘’Dire que nous avons gagné parce que nous n’avons pas augmenté les salaires,  s’il y a un bout de la Guinée qui fonctionne et que l’autre ne fonctionne pas, je ne vois à quoi ça sert’’, a-t-il insisté encore.

‘’Si j’étais à la place du gouvernement, j’aurais fait en sorte que l’ensemble de la Guinée s’apaise afin qu’on puisse reprendre les cours dans les conditions normales. Mais cela ne s’obtient qu’en discutant avec les gen’’, a conclu l’’ancien Premier ministre.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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