Sidya Touré tacle le pouvoir d’Alpha Condé : ‘’Nous sommes dans un système qui ressemble à une pagaille’’
[dropcap]S'[/dropcap]achemine-t-on vers un divorce entre le président de la République, Alpha Condé et son haut représentant, Sidya Touré ? L’affirmative est probable. Le leader de l’Union des forces républicaines (UFR) s’en est pris samedi, devant ses partisans, au régime actuel.
Sidya Touré, en marge de l’assemblée générale de son parti à Matam, a dénoncé l’arrestation de conseillers municipaux issus de ses rangs.
‘’Nous avons de problèmes énormes à Hermakonon dans Faranah. Nous avons gagné la commune rurale de Hermakonon où nos conseillers ont été arrêtés. On a dû les sortir de prison à coût d’argent. Et ils ont été encore arrêtés. Même la femme du maire a été interpellée’’, martèle le haut représentant du chef de l’Etat.
Pour l’ancien Premier ministre, ‘’on ne peut pas faire ça dans un Etat. On dirait que nous ne sommes plus dans un Etat. Nous sommes dans un système qui ressemble à une pagaille qui fait que notamment le parti au pouvoir peut faire ce qu’il veut’’.
A Siguiri, des militants et responsables de l’UFR croupissent en prison suite à des violences qui ont éclaté à Kignebakoura. ‘’Nous avons beaucoup de militants dans cette région qui était un fief du RPG et ce parti ne veut pas l’accepter’’, assure M. Touré, qui invite le pouvoir d’Alpha Condé à trouver la solution aux crises à répétition dans le pays. ‘’Notre pays est en train de s’appauvrir. Nous avons de problèmes dans tous les secteurs. On ne peut pas continuer à faire comme s’il ne se passe rien’’, dira-t-il au pensionnaire de Sékhoutouréyah.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info
Allons sy seulement
On ne dirait pas! Nous ne sont pas dans un État. Nous somme dans une jungle, où la théorie de la sélection naturelle s’applique sans pitié. Donc,c’est à nous de nous adapter aux conditions qui nous sont imposées par le régime médiocre et populiste du rpg ou de démonter ces conditions pièce par pièce, et de la manière la plus impétueuse. Je répète encore,c’est la force qui arrête la force.
Nous ne sommes pas dans un État.