[dropcap]P[/dropcap]rès de 10 ans se sont écoulés depuis le massacre du 28 septembre a été perpétré. Sous la transition dirigée par le général Sékouba Konaté, le gouvernement avait versé des montants aux leaders politiques Jean-Marie Doré, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, blessés lors de la manifestation.

Le président de l’Union des forces républicaines déclare n’avoir rien réclamé. ‘’Je n’ai demandé de l’argent à personne. Vous ne verrez jamais un document dans lequel j’ai réclame un fonds à quelqu’un’’, commente Sidya Touré.

‘’Tout ce que je sais sur le massacre 28 septembre, c’est qu’on est venus me prendre, blessé, au stade. On doit notre salut à Dieu. Nous avons été conduits à la gendarmerie. On m’a fait 12 points de sutures à la tête sans anesthésie. Je suis allé à l’hôpital après’’, se souvient-il.

‘’En arrivant chez à moi à 23h, j’ai trouvé qu’on a saccagé la totalité de la maison. Quatre véhicules 4×4 neufs avaient été emportés, les vitres de la maison ont été cassées. Le coffre-fort où il y a avait des fonds pour ma campagne, les téléviseurs, les radios, tout a été emporté’’, assure M. Touré.

‘’Nous avons réussi à quitter Conakry le 12 octobre pour aller à Abuja. Nous ne sommes revenus quand la transition a pris une tournure plus politique. Le Premier ministre d’alors [Jean Marie Doré] a pris la décision [de nous verser de l’argent], il ne nous a pas consultés’’, se défend-t-il.

Dans cet argent, révèle le président de l’UFR, ‘’une partie a été utilisée pour ma maison et l’autre partie, on a recensé les gens de notre parti qui avaient été touchés au stade, nous les avons aidés à aller à Dakar pour se soigner’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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