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Signature d’un pacte de non-agression à N’zérékoré : Jean Marie Doré s’insurge !

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Quelques jours seulement après la signature d’un pacte de non-agression entre les communautés Kpèle et Konianké vivant à N’zérékoré, l’ancien Premier de la transition sous le général Konaté a fait une sortie médiatique ce vendredi pour critiquer l’initiative.

Pour cet originaire de cette région, ce pacte est illégitime et inapproprié. Il propose une autre démarche.  ‘’C’est un acte inutile. On ne règle pas les problèmes de cohabitation des citoyens d’un pays par des accords particuliers’’, a martelé Jean Marie Doré. ‘’Quel est le vote populaire qui a mandaté les gens qui ont signé ce document ? C’est une imposture’’, a poursuivi l’homme politique.

Revenant sur la chronologie des conflits qui ont émaillé l’histoire du pays, s’est exprimé en ces termes et a proposé ce qui suit : ‘’Des années 50 à 60, il y avait de manière cyclique des conflits entre Peulhs et Soussou ; donnez-moi le papier qui a réglementé cela’’.

‘’C’est pourquoi je crois que nous devons faire un grand effort d’éducation pour que dans les prochaines années qui viennent, nos enfants ne souffrent pas des insuffisances de leurs parents d’aujourd’hui parce que dans cette affaire entre Guerzé et Konianké, il y a beaucoup de complexes ; il faut effacer ces complexes par une pédagogie adaptée aux réalités sociologiques et humaines’’, a proposé

Jean Marie Doré, indiquant par la suite ces communautés ont l’obligation de cohabiter à travers l’éducation, la référence à l’histoire, la sociologie au niveau d’intégration des populations et l’activité économique. Et pour finir, Jean Marie Doré a indiqué que les démêlés judiciaires des colonels Moussa Tiégboro Camara et Claude Pivi les discréditent dans la résolution de tels conflits.

Pour rappel, ces deux hauts gradés de l’armée guinéenne (inculpés dans les évènements du 28 septembre 2009) ont été désignés au lendemain de l’éclatement des conflits inter-communautaires survenus à N’zérékoré pour décrisper la crise, disait-on. Ces conflits intervenus entre les populations autochtones (Guerzé) et allogènes (Konianké) au mois de juillet dernier avaient fait une centaine de morts, de nombreux blessés et enregistrés d’importants dégâts matériels.

Mady Bangoura pour VisionGuinee.Info
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