Opposant au troisième mandat d’Alpha Condé, Sorel Keita assure que le Conseil national de la transition (CNT) dont il fait membre est représentatif du peuple de Guinée. Il assure que les conseillers nationaux sont sincères dans leur engagement pour la défense des intérêts du peuple.

Le président du Collectif pour la transition en Guinée (CTG) indique que le CNT défend les intérêts du peuple de Guinée.

‘’Nous sommes les représentants du peuple, parce que nous sommes un parlement. Tout le monde est au CNT y compris un certain nombre de représentants de parti qui peuvent avoir des états d’âme plus ou moins justifié ou pas’’, assure Sorel Keita.

Ce membre du CNT indique que, bien qu’il y ait des sujets qui ne font pas l’unanimité au CNT, les conseillers œuvrent dans l’intérêt supérieur du peuple.

‘’Il faut que les gens sachent qu’au CNT, il y a des débats très intenses qui s’y passent.  Tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde. C’est un endroit où il y a des personnalités diverses, qui ont des parcours divers et qui sont très sincères dans leur engagement, qui disent ce qu’ils pensent. Mais à un moment donné, il faut une cohérence, une cohésion’’, pense M. Keita.

‘’Et cette cohésion se bâtit au fil des discussions. Nous avons préparé le débat sur le chronogramme, la durée et il y a eu un débat pour savoir s’il fallait faire un recensement ou pas. Est ce qu’il fallait faire un recensement à vocation d’état civil ? Mais moi, j’ai eu des doutes’’, ajoute-t-il.

‘’Ce recensement, c’est quoi sa finalité, sa valeur ? C’est de doter la Guinée un fichier électoral incontestable parce que nous sommes l’un des rares pays de la sous-région où, à l’issue des élections, il y a toujours des conflits, des violences, des contestations’’, poursuit-il.

Il invite les uns et les autres à œuvrer pour l’apaisement afin d’aboutir au changement tant réclamé par les guinéens.

‘’Enrichissons-nous de ce qui se passe autour de nous. Faisons en sorte que les élections se déroulent sans contestations (…). Nous avons été le premier pays à avoir son indépendance. Aujourd’hui, nous sommes l’un des derniers à gérer le processus électoral démocratique et électoral. Cela est inadmissible’’, assure Sorel Keita.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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