[dropcap]L[/dropcap]ancée le 3 octobre dernier, la grève des enseignants se poursuit à l’appel du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) qui réclame un salaire de base de 8 millions de francs guinéens.
Le conseiller municipal de l’UFDG à Matam invite le gouvernement à donner suite à la requête des grévistes. ‘’L’enseignant est laissé pour compte. Pour moi, même les 8 millions GNF sont dérisoires’’, estime Sorya Bangoura, qui souhaite que le pont ne soit pas rompu entre les autorités et le SLECG.
‘’Il faut que la situation des enseignants change. Le gouvernement ne doit pas rompre les négociations. Il doit avoir pitié des enseignants et tout faire pour satisfaire leurs revendications’’, ajoute-t-il au micro de VisionGuinee.
Affirmant que les enseignants sont leurs droits, l’élu de l’UFDG à Matam déclare que le ‘’gouvernement doit savoir qu’il est là pour servir et non se servir et que tôt ou tard, il partira. Il doit laisser une bonne image de lui’’.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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