L’interruption depuis deux semaines du procès du 28 septembre préoccupe Bah Oury qui invite le colonel Mamadi Doumbouya à prendre des dispositions pour trouver une solution au conflit qui oppose le ministre de la justice aux avocats qui réclament à l’Etat une aide juridictionnelle en faveur de leurs clients.

Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) se dit préoccupé par la suspension depuis deux semaines du procès du 28 septembre.

‘’Les avocats de la défense et de la partie civile du procès du massacre du 28 septembre 2009 sont en conflit avec le ministre de la justice au sujet de l’aide juridique qu’ils réclament. Ceci a contribué de suspendre depuis plus de 2 semaines le déroulement du procès’’, regrette-t-il.

Le président de l’UDRG estime que ‘’cette situation porte un sérieux coup au procès et surtout à l’image de la Guinée. La crédibilité des autorités de la transition est ainsi à rude épreuve’’.

L’ancien ministre de la réconciliation nationale affirme qu’il est important que ‘’les initiatives fortes et en rupture avec le passé engagées, puissent se réaliser conséquemment’’.

‘’Les enjeux sont importants et déterminants pour l’issue de la transition en cours dans notre pays. Le CNRD doit en conséquence en mesurer les portées et agir pour mettre en œuvre une solution idoine pendant qu’il est encore temps’’, ajoute Bah Oury.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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