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Tamba, un coupable apôtre ! (Par Benn Pepito)

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L’union pernicieuse de Tamba Zacharia Millimono et de Esther Millimono née Oumou Hawa Bah incite votre chicaneur à fourgonner dans ses notes et le stimule à participer à la controverse que cela suscite.

Pourquoi mettre sa bouche dedans ?

Parce que l’humiliation que Tamba a infligée à la mère de Oumou Hawa Bah, à cette occasion, est affligeante. Se sentant solidaire de la mère, votre chicaneur s’invite dans la controverse par acquis de conscience.

Les faits sont têtus : la mère a sué sang et eau en élevant sa fille. Elle s’est occupée d’elle jusqu’à sa majorité en l’envoyant à l’école des blancs. Comme toute bonne mère, elle nourrissait le rêve d’établir sa fille dans le respect des us et coutumes et de la religion.

Taratata ! tout ça, c’est des vétilles à notre temps.

Tamba l’iconoclaste fait irruption dans la vie de Oumou Hawa Bah qui a la gambille hospitalière. Tamba séduit la nymphe. Il la vampirise. Enchantée, elle quitte père, mère et frère et va vivre conjugalement avec son enchanteur des mois durant.

« Mais de même que la vertu ne s’émeut pas quand la débauche la courtise avec des airs d’âme sainte. » Ecrit le dramaturge Anglais.

Les témoignages sur les réseaux sociaux parlent de trois ans de concubinage au   grand désespoir de la mère.

Depuis qu’elle s’est toquée de Tamba, Oumou Hawa Bah a rompu tout lien consanguin avec Timbi Madina dans le Fouta Djalon.

Tamba, l’enchanteur bride la bécasse, et partant, elle se défroque et prend carrément le nom de Esther Millimono.

L’anarchiste met la gomme ; et ex cathedra, il lui passe la bague dans un endroit gardé par la flicaille et où la mère, venue voir sa propre fille, a été outrageusement refoulée.

Le film de l’événement en vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux en fait foi.

Plus choquant encore pour la mère, toutes les photos du couple, depuis leur vie de concubinage jusqu’à leur union en catimini, sont publiées sur les réseaux sociaux. Sur une des photos, on voit les deux amants immatures qui s’affichent comme de la camelote. Ils narguent la parentèle en souriant de toute leur insouciance et en montrant leurs alliances. Comme pour dire à tous les aigris et jaloux : « Yalta mamadi ! » comprenez « Il n’y aura aucune conséquence ! »

Dans leur désinvolture, le séducteur et la bécasse s’imaginent faire revivre ainsi Romeo et Juliette au vingt-et-unième siècle. Il n’y a d’excitation, de plaisir lubrique que dans l’interdit. C’est vrai ! Mais pour se ressaisir il faut relire Hamlet de William Shakespeare.

Est-ce que Tamba Zacharia Millimono, qu’on dit être un grand journaliste, a lu Hamlet ?

En tout cas, cet acte pernicieux qu’il vient de poser interroge sur sa maturité et   sur ses capacités intellectuelles.

Un homme qui met en avant la raison pour se guider dans la vie ne peut se comporter de façon désinvolte comme il l’a fait. Journaliste, on le dit pasteur ou apôtre. L’on croit qu’il a une teinture de la religion chrétienne. Sinon en tant que tel comment peut-il épouser une femme ex cathedra c’est-à-dire sans gagner la mère à sa cause ?!… Et contre vents et marées, il bestialise son alliance avec sa concubine. Et ensuite il nargue la mère.

Non, mais on est dans quel monde ?! Dans quel monde, sommes-nous ?

Dans un monde lubrique où l’on adultère les traditions, où l’on séquestre des bécasses ayant atteint la majorité, où l’on fornique avec la femme sur laquelle on jette son dévolu sans en être inquiété par la procurature dans le bled.

Ce n’est pas ce comportement qu’enseignent la Thora, la Bible et le Coran. L’anarchisme n’est nullement sacralisé dans ses trois livres saints. Bien au contraire. Dans le Coran, il est écrit que le fornicateur épousera la fornicatrice. C’est en cela qu’ils n’incarnent pas Roméo et Juliette qui entretenaient un amour chaste, platonique.

Tamba Zacharia Millimono est Guinéen. Une photo le montre avec son père et Oumou Hawa Bah. Pourquoi son père ne l’a pas dissuadé à s’unir avec dernière de cette façon  éhontée ?

Pourquoi ?

Est-ce par atavisme que Tamba considère avoir agi à bon droit et en conformité avec l’enseignement de la Bible ?

Et quel enseignement ?

Et la Bible et le Coran recommandent à leurs fidèles d’honorer leur père et leur mère.

On prétend que le séducteur est un apôtre, qu’il prêche la vérité. Mais quelle vérité ? Une vérité frelatée qui piège les gueuses et les ingénues. Tamba est un pharisaïque, et Shakespeare met en garde contre de telles personnes : « N’allez pas imiter ces coupables apôtres Qui nous montrent la voie des ronces vers le ciel,

Tandis qu’eux-mêmes, impudents, assouvis, Suivent parmi les fleurs le sentier des plaisirs Sans se soucier de leurs propres sermons. »

Les défenseurs de Tamba arguent que celui-ci avait distribué du riz à certains nécessiteux, beaucoup de bouches dans Cona-cris l’avaient alors porté aux nues. Et ils s’étonnent qu’aujourd’hui elles le descendent en flammes.

Eh bien, à qui la faute !

Shakespeare parle plutôt de « cadeaux perfides » et dit :

« Pour une faute particulière. Une goutte de mal noircit souvent la plus noble substance pour son plus grand dommage. »

D’ailleurs, Tamba, qui se pique d’avoir séduit et embrigadé la nymphe, n’en a cure du qu’en-dira-t-on.

Dans leur frasque, ils déshonorent la mère. Et rien n’émeut l’amante décidée à vivre son amour, au grand jour, quel qu’en soit le prix. Elle est complètement ensorcelée par la chansonnette de son amant et ne saurait entendre Laërte qui prodigue ce conseil à Ophélie, sa sœur, que Hamlet presse de son amour :

« Si d’une oreille trop crédule vous écoutez ses chansons, Ou s’il prend votre cœur ! Si vous livrez

Ce trésor, votre chaste corps, à sa fougue  Sans retenue ! Ophélie, redoutez

Ce péril, oui, redoutez-le, ma chère sœur, Et que votre tendresse soit sur ses gardes,

Hors de portée du dangereux désir.

« La plus prudente vierge est encore prodigue De sa beauté, si elle la dévoile à la lune. La vertu elle-même n’échappe pas Aux coups de la calomnie. Le ver rongeur Habite les enfants du printemps, trop souvent Avant même que leurs boutons ne soient éclos. Et c’est dans la limpide rosée de ce matin, la jeunesse, Qu’il faut craindre le plus les miasmes mortels. » Ayez donc peur : c’est la meilleure sauvegarde, Car le sang bout quand on est jeune, et même si on est seul. »

Ecoute, Tamba ! Franchement, tu prêches là un mauvais comportement. Tu as été areligieux dans ton comportement et tu rappelles le mouvement hippie des années 60 né aux Etats-Unis qui s’était répandu dans le monde entier.

Ecoute, Tamba ! Tu t’es montré immature, fougueux, inintelligent. Tu as fauté. Fais machine arrière. Tu ne peux pas te mettre à dos la parentèle de ton amante et vivre un amour heureux dans le patelin. Tu n’es plus audible dans « Les grandes gueules ». Tu vas dire quoi ? Tu vas défendre quoi ? Tu vas te braquer contre qui ? Tu défendras quelle idée ?

Hé, Tamba ! Tu es affalé dans ton salon face à la télé… Ok !

Enlève tes lunettes et réfléchis. Réfléchis. Réfléchis encore. Et encore ! Remets tes lunettes. Ferme tes yeux et ton esprit. Lève-toi et fonce abruptement devant toi. Boom ?! Téléviseur et lunettes cassés, bobo au front. C’est l’allégorie de ton acte pernicieux.

Est-ce que tu respectes ton père ? Est-ce que tu aimes ta mère ? Aimerais-tu qu’on les déshonore de cette façon ? Oui ou non ?

Jésus Christ, l’un des prophètes de Dieu, l’Eternel et l’Unique, aimait et respectait sa mère, Mariama.

Ibrahima Korbonya Baldé n’avait certes pas à te proférer des menaces mais l’on comprend parfaitement son ressenti dans la honte que tu as infligée à la mère. Tu l’as choqué, tu m’as choqué et tu as choqués des millions de Guinéens. C’est ça la vérité.

On se doit du respect à sa mère, à la femme.

Et toi, de par ta turpitude, tu as jeté Oumou Hawa Bah en pâture.

Tu es journaliste mais tu n’es pas exempt de critiques dans l’acte que tu as posé et qui défraie toujours la chronique.

Qui crache en l’air, retombe sur le nez. Tu le sais ! Ou bien tu t’en fous éperdument ?

Ecoute ! L’on croit, ce n’est pas une certitude, que tu peux encore renverser la vapeur. Tu es le maître du jeu. C’est à toi de faire une embardée pour prendre la voie honorable ou tu fermes toujours ton esprit et tes yeux et tu t’embourbes dans les sables mouvants du je-m’en-foutisme.

Benn Pepito

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