[dropcap]L[/dropcap]e ministre d’Etat conseiller spécial d’Alpha Condé assure que l’adoption d’une nouvelle constitution s’est pas synonyme de réélection du président sortant. Tibou Kamara demande aux candidats en lice pour le scrutin du 18 octobre se soumettre à l’arbitrage du peuple de Guinée aux urnes.

‘’Il n’y a pas un seul guinéen y compris l’opposition qui n’a pas jugé opportun de revisiter notre constitution et de l’adapter à notre époque. Mais tous [les opposants] ont rejeté l’idée en pensant qu’en changeant la constitution, cela ouvre la possibilité au président Alpha Condé d’être candidat’’, indique le ministre d’Etat, chargé de l’Industrie, des Petites et moyennes entreprises.

‘’Donc, c’est moins l’idée de changer la constitution qui faisait problème que le sentiment qu’en changeant la constitution, on ouvre une possibilité de candidature pour le président Alpha Condé. Est-ce qu’on peut arrêter l’histoire ou l’évolution d’une société parce que simplement, on a peur que ça profite quelqu’un ou ça ne nuise à un autre ?’’, se demande Tibou Kamara sur Djoma.

Avant d’enseigner qu’en Afrique, ‘’on a toujours tendance à se poser des questions alors qu’on doit agir sans chercher à savoir qui va profiter.  Et quelle que soit notre volonté, nous n’avons pas le pouvoir de maintenir Alpha Condé. Sinon on allait faire une reconduction automatique de sa présidence’’.

Au lieu de cela, souligne-t-il, ‘’nous disons simplement que c’est lui qui peut représenter notre camp à cette élection (..). Est-ce qu’on a  été consulté pour le choix d’un autre candidat ? Non. Reconnaissons donc la liberté des autres de choisir leurs candidats et allons aux urnes, à l’arbitrage du peuple, comme cela se fait partout’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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