Des acteurs politiques et de la société civile exigent la désignation d’un médiateur de la CEDEAO avant de participer à un quelconque dialogue avec le gouvernement de transition. Le responsable chargé des stratégies du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) estime que les guinéens ne se font plus confiance. 

Sékou Koundouno invite le président de la transition à ‘’faire preuve d’humilité. Les guinéens ne contestent pas qu’il détient la puissance publique, il peut l’appliquer là où il veut et quand il veut. Dans une période transitoire où aucune entité n’a la légitimité y afférente, il faut faire avec le consensus, le dialogue et la concertation en essayant d’écouter ceux qu’on n’a pas envie d’écouter’’.

Le chargé des stratégies du FNDC conseille au colonel Mamadi Doumbouya de se méfier des guinéens qui ‘’bénéficié de décrets et avantages et ceux qui viennent entrer au palais dans l’intérêt d’en ressortir avec de l’argent des promesses ou des faveur du princes. Ces personnes-là ne vous diront jamais la vérité’’.

Sur la question d’un facilitateur international, le FNDC maintient sa position. Parce qu’à date, selon Sékou Koundouno, ‘’nous avons des raisons de croire qu’il n’y a plus de confiance entre les différents acteurs. Il faut quelqu’un qui puisse ramener cette confiance entre les guinéens afin que nous puissions regarder dans la même direction’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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