Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH4) constitue le premier point du chronogramme de la transition. Lors d’une rencontre vendredi avec la classe sociopolitique et les partenaires techniques et financiers de la Guinée, la ministre du plan et de la coopération a fait le point sur l’évolution du processus.

Rose Pola Pricemou rassure la phare préparatoire du recensement général de la population et de l’habitat avance à grands pas. ‘’Tout le processus lié au RGPH4 est dématérialisé, donc digitalisé’’, souligne-t-elle, précisant que la cartographie censitaire, qui consiste à la prise de photos satellitaires, a déjà pris fin.

L’analyse et la collecte de données se dérouleront de janvier à septembre 2023. Quant au recensement pilote lié aux activités du RGPH4, les activités qui ont démarré en février, se poursuivront jusqu’en septembre 2023.

Elle précise que les dossiers préparatoires ont été élaborés, les ateliers de prise en compte des avis de toutes les parties prenantes ont été également réalisés. L’enquête post-censitaire se tiendra d’avril à septembre 2024. Le traitement des données est prévue d’avril 2024 à avril 2025. De même pour l’analyse des données. La publication des résultats se fera graduellement à partir d’avril 2024 jusqu’en avril 2025. La dissémination et l’archivage des données se feront jusqu’en 2025.

Selon la ministre Pricemou, le budget relatif au RGH4 s’élève à 330 milliards GNF, soit 38 millions 600 mille dollars. Dans ce budget, le quota réservé aux activités préparatoires tourne autour de 45 milliards GNF, soit environ 5 millions de dollars. Quant à la cartographie censitaire, elle nécessite un cout de 78 milliards GNF soit environ 9 millions de dollars.

Le dénombrement va couter 148 milliards GNF, soit 17 millions de dollars. Pour le fonctionnement et le renforcement des capacités, il est prévu 32 milliards GNF soit 3,8 millions dollars.

Pour la première fois de l’histoire de la Guinée, aux dires de la ministre du plan et de la coopération, le gouvernement guinéen a pris l’engagement de financer 60% sur fonds propres, soit 198 milliards de francs guinéens. A date, 86 milliards de francs guinéens ont d’ores et déjà été mobilisés.

Le reste du budget est financé par les partenaires techniques et financiers, soit 15 millions de dollars. Il sera principalement mobilisé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le système des Nations Unies. En ce qui concerne l’Union européenne, elle a décaissé un montant de 25 millions d’euros pour accompagner le chronogramme de la transition.

La ministre de la coopération a salué l’appui du président de la transition qui, selon elle, n’a ménagé aucun effort pour accompagner le processus et le soutien infaillible du Premier ministre Bernard Gomou.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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