[dropcap]L[/dropcap]e 2 avril dernier, le chef de l’Etat a demandé au comité de suivi de l’accord du 12 octobre de régler le différend électoral né à la suite du scrutin local du 4 février. Près d’un mois après la rencontre entre le chef de file de l’opposition et le président de la République, des opposants estiment que les lignes n’ont pas bougé.

Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG, parle d’un manque de volonté dans l’application des engagements.

‘’On nous a convoqués pour nous demander d’apporter les documents qui prouvent que des procès-verbaux ont été mobilisés. On l’a fait. Pourquoi nous mettre avec des gens qui se disent victimes alors qu’ils n’ont aucune preuve ? Si le RPG sait qu’il a des preuves qu’il a été triché, qu’il les montre’’, confie-t-il à VisionGuinee.

Notre interlocuteur n’y est allé de main morte pour qualifier de ‘’mamaya’’ les travaux du comité de suivi. ‘’Il y a des partis qui se disent victimes de fraudes électorales sans avoir des preuves. On ne peut pas nous mettre dans la même balance. C’est de la mamaya pure et simple’’, estime le député Fofana.

L’opposant pense que reprendre les manifestations est la solution ultime pour contraindre le pouvoir à publier les ‘’vrais résultats’’ issus des urnes.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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