La capitale guinéenne et certaines villes de l’arrière-pays ont enregistré une vague de tremblements de terre dans la nuit de samedi à dimanche aux environs de 21 heures. Ces tremblements de terre de magnitude 2.5 sur l’échelle de Richter, selon l’Institut de recherche pour le développement de M’bour (Sénégal), sont diversement interprétés par des citoyens de Conakry.
Certains soutiennent qu’à chaque fois qu’un tel évènement est enregistré, l’on doit s’attendre à une nouvelle tragique, notamment la mort du chef de l’Etat. Se souvenant du tremblement de terre que ce pays aurait connu à quelques mois de la mort du premier président de la Guinée, le camarade Ahmed Sékou Touré, et dont la préfecture de Gaoual aurait payé le lourd tribut, ces citoyens partent jusqu’à colmater cet incident avec le trébuchement qu’Alpha Condé a fait dans la mosquée de Boulbinet à Kaloum en février dernier.
Pour d’autres, ce phénomène n’est autre que la manifestation de la colère divine contre le nombre incessamment élevé de sang versé sur le sol guinéen ces derniers temps pendant les manifestations politiques de l’opposition dite républicaine et les tueries qui ont sévi en région forestière depuis en début d’année 2013, notamment à Guéckédou et à Nzérékoré.
En attendant les résultats d’une étude sismique appropriée, libre cours aux interprétations diverses dans la capitale Conakry.
Mady BANGOURA, pour VisionGuinee.Info
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