[dropcap]L[/dropcap]es avocats de l’Union des forces démocratiques de Guinée ne cachent pas leur inquiétude sur l’état de santé de leurs clients malades. Pour Maître Alsény Aissata Diallo, les autres détenus ne sont pas sauvés.
‘’Nous sommes au regret de vous annoncer que les anciennes méthodes refont surface. Les méthodes dictatoriales, révolutionnaires et qui ont fait disparaitre plus de 50 de nos concitoyens sont en train de refaire surface. Le cas de notre client Mamadou Saidou Bah en est une parfaite illustration’’, indique Maître Diallo.
‘’La méthode révolutionnaire, c’est d’empêcher, de neutraliser, d’exterminer, anéantir tous ceux qui sont gênants. Et sur le terrain politique d’aujourd’hui, tout le monde sait que celui qui est gênant. Le problème du pouvoir, c’est comment chercher à anéantir à défaut d’exterminer complètement cette formation politique (UFDG) et son président Cellou Dalein Diallo’’, dira l’avocat, très remonté.
‘’Trois autres sont toujours dans une situation très critique à Ignace Deen où ils ont en train de suivre de façon intensive un traitement. Mais j’ai encore peur parce qu’à tout moment on peut me dire que l’un de ses trois qui restent a rejoint Mamadou Saidou Bah’’, s’inquiète-t-il Maître Alsény Aissata Diallo.
Il affirme que ‘’Mamadou Saidou Bah est mort de l’inéquité, de l’impartialité, de l’injustice, de la dépendance des magistrats guinéens, de la volonté passionnelle de ces derniers de ne pas pouvoir rendre justice’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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