[dropcap]L[/dropcap]e leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a essuyé des critiques acerbes pour sa décision de participer à l’élection présidentielle. Cellou Dalein Diallo est accusé d’avoir foulé aux pieds la mémoire des guinéens tués à l’occasion des manifestations de rue sous le règne d’Alpha Condé.
Comme pour répondre à ses détracteurs, l’ancien Premier ministre a tenu à préciser qu’il a encore, ‘’frais dans l’esprit et chaud dans le cœur, la mémoire de tous ces jeunes martyrs, tombés tragiquement sous les balles assassines de ce régime sanguinaire.
Il souhaite que ‘’leurs âmes reposent en paix’’ et prie Dieu de ‘’nous donner la force et le courage de poursuivre leur combat jusqu’à la victoire finale’’.
Pour Dalein, ‘’le sacrifice de ces jeunes concitoyens appelle à la résistance. Leur sang engage à la détermination. Leurs âmes cueillies à la fleur de l’âge ou au zénith de leur vie réclament la liberté et la prospérité au bénéficie du peuple de Guinée pour lequel elles sont tombées’’.
Contrairement à ce que disent ses détracteurs, le président de l’UFDG assure que ‘’ce n’est pas en allant aux élections qu’ils nous condamneront. Nous n’avons pas le droit de nous résigner ou encore nous apitoyer sur notre sort, et se laisser prendre dans la houle d’une quelconque culpabilité qui nous fera perdre de vue l’essentiel’’.
Parlant des tueries dans les manifestations, il dit à qui veut l’entendre que ‘’le coupable, ce n’est pas nous, c’est Alpha Condé. C’est lui qui a armé sa milice et jeté cette horde sauvage aux trousses de nos combattants’’.
‘’En ce qui nous concerne, nous avons l’obligation de nous dresser devant Alpha Condé, sans concession aucune, pour honorer les corps de nos martyrs tombés sur le chemin de la liberté’’, lance-t-il à l’endroit de ses partisans.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com
C’est clair et nette comme l’eau de roches.
Certains guinéens aiment trop contourner le vrai problème de l’alternance démocratique en Guinée selon la constitution guinéenne de 2010.Donc,évitons à tout prix le monopole gouvernemental par un petit clan mafieux politique et,faisons respecter les lois de la république pour avancer sur le plan socio-économique durable.
Si non,c’est la MONARCHIE qui prendra le dessus et,on ne parlerait plus de changement politique et démocratique en Guinée.Une présidence à vie est à éviter par tous les moyens légaux.