[dropcap]L[/dropcap]e ministre de la Justice et garde des sceaux prend les choses en main. Maitre Cheick Sako rassure que des dispositions sont prises pour faire la lumière sur les cas de morts enregistrés dans les manifestations politiques.

Face à la presse vendredi, le patron du département de la Justice a reconnu que ‘’notre pays traverse une situation difficile’’.  Pendant les manifestations, a-t-il laissé entendre, ‘’il y a des faits de violences qui entrainent des morts et de blessés graves à la fois parmi les manifestants mais aussi des forces de l’ordre. Il y a des victimes des deux côtés’’.

Chaque fois que des cas de morts ou blessés sont enregistrés, à l’en croire, une information judiciaire est systématiquement ouverte par le procureur de la République. ‘’C’est souvent des procédures contre X. c’est-à-dire qu’on ne connait pas l’auteur de l’infraction’’, a tenu à préciser le garde des sceaux

Chaque fois qu’il y a mort d’hommes, a-t-il insisté devant un parterre de journalistes, la justice fait son travail contrairement à ce qui se dit. ‘’De 2011 à maintenant, il y a plusieurs cas de morts dans les manifestations aussi bien parmi les manifestants que les forces de l’ordre’’, a-t-il assuré le ministre de la Justice, qui précise que pour ‘’80% des cas, ce sont des procédures contre X qui ont été instruites’’.

‘’Le gouvernement prendra ses responsabilités. On est conscients qu’on est là pour la population et qu’il faut absolument faire respecter la loi. Il n’y a pas d’exception sur l’application de la loi (…). Une victime policière, gendarme ou de la population civile, c’est la même chose. La justice ne fait pas de distinction en la matière’’, a conclu Maitre Sako.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info