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UFDG : Quand les derniers développements désarçonnent Cellou et l’ANAD ! (Par Moustapha Diallo)

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On ne le dira jamais assez. Avec la direction actuelle de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), il n’y a plus rien à espérer. En effet, l’homme qui se rêvait d’une apparence de rassembleur ne s’est attelé qu’à une seule chose en réalité. Installer la division permanente au sein de son propre parti et transformer chaque impasse politique en occasion pour se lamenter sur son propre sort.

Pendant que Dalein activait ses leviers pour servir la rengaine habituelle autour de l’impossibilité à lui opposée légalement quand il a tenté en vain de se faire enrôler en Côte d’Ivoire, c’est son maladresse politique qui le stop net. Mettant davantage à nue son côté manipulateur et fourbe dans sa posture politique.

Il faut désormais avoir le courage de nommer les choses. Cellou Dalein Diallo ne dupe plus personne avec sa posture de victime. Ce qu’il tente désespérément de vendre à l’opinion publique comme une “exclusion arbitraire”, n’est rien d’autre qu’une mise en scène grotesque, cousue de fil blanc, montée pour masquer une fuite en avant face à ses propres contradictions.

La réalité vient de le rattraper, en le sortant de son schéma, fruit d’un imaginaire de plus en plus infécond. Le ministère de l’Administration du territoire, dans un souci de clarté institutionnelle, vient de trancher. Le congrès annoncé à grands renforts de communiqués et de fanfares par le camp Cellou sans aucune base légale ni validité statutaire est donc suspendu.

Cela, tous les observateurs sérieux voyaient venir. Car au lieu de jouer la carte de l’apaisement, Cellou se sachant légalement désarmé, s’est engagé dans un affrontement juridique, avec une procédure d’appel contre Ousmane Gaoual, alors qu’une solution politique et pacifique de la crise lui était ouverte.

Voilà où mène l’obstination aveugle. Un isolement progressif maladroitement présenté comme une «exclusion», alors qu’en vérité il s’agit d’une opération de communication préparée, cynique, pour camoufler l’illégitimité d’une manœuvre qui ne respecte ni les statuts du parti ni les principes démocratiques élémentaires. Car dans une institution sérieuse, les règles de fonctionnement ne s’interprètent pas selon la tête du client. Elles s’appliquent à tous, sans privilège, qu’on s’appelle Cellou Dalein Diallo ou qu’on soit simple militant.

Disons-le tout net. Le peuple guinéen mérite mieux que ces mises en scène répétitives, ces appels éhontés à la compassion médiatique chaque fois que la loi ou la logique politique ne vont pas dans le sens de l’ego d’un leader fatigué au propre et au figuré. Ce que la Guinée attend, ce ne sont pas des jérémiades, mais des institutions solides, crédibles, et respectueuses du droit. En tout cas, capable de proposer une alternative claire au spectacle lamentable qui ne sert qu’à masquer l’incapacité à se renouveler.

La vielle recette ne marche plus. La responsabilité s’impose. Et elle commence par admettre que l’UFDG n’est pas la propriété privée d’un homme, encore moins une entreprise familiale où le désaccord devient un crime de lèse-majesté. L’heure est venue de tourner la page des manipulations et de construire un nouveau cycle politique fondé sur l’inclusion, la transparence et le respect des textes.

Cellou Dalein Diallo avait une occasion historique de réconcilier, de reconstruire. Il a choisi de diviser, d’éliminer et de manipuler. Qu’il assume désormais les conséquences de son entêtement.

En tout, ce qui se passe actuellement est une leçon pour lui-même. Et au-delà, pou ses marionnettes au sein de l’ANAD qu’il tente d’utiliser maladroitement comme paravent, mais sans tromper grand monde visiblement.

Moustapha Diallo

1 commentaire
  1. Diané dit

    On pourrait voir dans cet article une forme de « bonne guerre » politique, un exercice démocratique de dénonciation, de critique voire d’analyse. Mais encore faudrait il que cette guerre soit menée à visage découvert.

    Car une question essentielle demeure : qui est Moustapha Diallo ?

    Son texte, se veut une démonstration de lucidité politique. Mais il lui manque l’essentiel : la transparence sur la qualité de celui qui écrit. Or, dans toute démocratie sérieuse, on ne fustige pas un leader politique en gardant l’anonymat feutré d’un observateur fantôme.

    Ce silence sur son identité statutaire n’est pas anodin, il fragilise la portée de son analyse ou plutôt de son réquisitoire.

    Est-ce un militant frustré, un adversaire politique, un juriste éclairé, ou juste un commentateur du dimanche ? Impossible à dire. Et c’est bien cela le problème. Car à force de vouloir marteler des vérités sans ne se nommer ni se situer, on laisse planer le doute : est-ce une analyse ou une vendetta ? Une conviction ou une manipulation ?

    Ce manque de clarté n’est pas une simple étourderie rhétorique. C’est un défaut démocratique. La responsabilité politique commence par la responsabilité de la parole. Et cela suppose de dire : “je parle en tant que…” Sinon, le discours, aussi cinglant soit-il, sonne creux — comme un coup de cymbales sans orchestre.

    Alors oui, qu’on critique, qu’on accuse, qu’on démonte les figures et les postures. Mais qu’on le fasse à visage découvert, ou du moins, à qualité déclarée. Car on ne peut exiger la transparence des autres en s’en exonérant soi-même.

    Diané Taliby
    Adjoint à la communication UFDG France

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