Dans un parti politique, et dans l’accomplissement des idéaux, il est inconcevable que des décisions – surtout importantes – soient prises sans tenir compte des divergences d’idées.
Nous ne voyons pas les choses de la même manière, par conséquent, nous ne pouvons pas avoir, toujours, les mêmes idées. Une discussion, ou un débat est nécessaire pour arrondir les positions et les arguments, afin de contenter tout le monde. C’est la procédure démocratique.
Dans le parti UFDG, le président Cellou Dalein Diallo, et son vice-président, Bah Oury, ont quelques divergences d’idées pour l’accomplissement des idéaux du parti. Ce qui est normal et souhaitable.
Le politologue français, Alexis de Tocqueville, l’avait vu juste: « Un grand parti est celui qui adhère aux principes plus qu’à ses conséquences ».
Cellou Dalein Diallo et Bah Oury, malgré quelques émotions par-ci, par-là, ne divergent pas sur les principes ou les idéaux du parti. Ils divergent sur quelques procédés leur permettant d’atteindre ces idéaux.
Entre un conflit et une crise, la différence est fondamentale. Dans le conflit, il y a, seulement, la divergence d’idées. Chacun veut le triomphe de sa position par l’usage de la force de l’ argument.
Dans la crise, les idées et les idéaux sont menacés. Chacun veut le triomphe de sa position par l’usage de l’argument de la force.
L’UFDG n’est pas en crise. Les deux protagonistes sont clairs et catégoriques. Ils sont ouverts à toute solution qui pourrait aplanir leurs divergences. « Car l’intérêt de l’UFDG et de la Guinée prime sur les considérations personnelles ».
Naby Laye Camara
Depuis Bruxelles