Alors qu’il s’apprête à passer la main au président du Niger Mohamed Bazoum à la tête de la Cedeao, Umaro Embalo s’est dit fier du bilan de son mandat à la présidence en exercice de l’organisation sous-régionale.
“Mon bilan est très positif”, se targue-t-il dans Jeune Afrique, précisant que “j’ai hérité de la CEDEAO d’une situation très complexe avec les coups d’Etat au Mali, au Burkina Faso et en Guinée”.
Malgré tout, à l’en croire, “on a su quand même surmonter la situation. Nous sommes dans la voie de mettre en place des stratégies contre les putschs. J’ai réuni cette année à deux reprises le conseil des chefs d’état-major généraux afin de créer une force antiterroriste et anti-putsch”.
Pour le président Embalo, “c’est inacceptable que cette tradition qu’on avait dépassée depuis les années 1980, revienne encore à la mode. Un militaire ne peut pas avoir une vision pour le développement d’un Etat. Moi je suis catégoriquement contre les coups d’Etat. Je suis un général des armées, militaire de profession, mais j’ai laissé la tenue pour aller créer mon parti”.
Il rappelle que “nous sommes allés aux élections. On a perdu une première fois. La seconde fois, j’ai été élu président de la République. La démocratie doit être respectée. C’est le choix du peuple”.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com