Le président de l’Union pour la défense des intérêts républicains (UDIR), parti membre de l’inter-coalition politique (ICP), estime que la junte de maintenir le flou sur la conduite de la transition. Boua Konaté soupçonne la partie toxique du CNRD d’empêcher la réussite de cette transition.
Le président du parti UDIR rappelle que la classe politique ne cesse de renouveler sa volonté d’accompagner le CNRD pour la réussite de la transition.
‘’Depuis le début de cette transition, nous avons adopté une ligne de conduite dans le sens de l’inclusivité. Nous voulons bien aider la junte à réussir la transition, mais nous voulons savoir où ils vont, qu’est-ce qu’ils veulent faire et quel héritage veulent-ils laisser à la Guinée après cette transition ? Raison pour laquelle, nous exigeons un certain nombre de points pour que nous puissions les conseiller correctement en vue d’une transition réussie’’, indique Boua Konaté dans Mirador.
Ce leader politique regrette que la junte continue de maintenir le flou dans la conduite de la transition. ‘’On est dans un pays où il n’y a pas de canevas de la transition. Comment voulez-vous qu’on intervienne, comment voulez vous que cette transition réussisse ? Nous sommes dans une transition à durée floue. Nous ne voulons pas que le chaos arrive à ce niveau, parce que la Guinée a tant souffert et le peuple continue de souffrir’’, exprime-t-il.
Aujourd’hui, à l’en croire, ‘’il faut poser le débat. Au Mali, ils ont posé le débat, ils ont obtenu cinq ans. Pourquoi en Guinée on ne veut pas poser le débat. Qu’ils disent 10, 15 ou 20 ans, mais il faut poser le débat. C’est tout ce que nous demandons. Après, on saura qu’est-ce qu’il faut faire pendant cette transition, quelles sont les urgences ? Pour cela, il faut poser le débat’’.
Le président du parti UDIR soupçonne la partie toxique du CNRD de prendre en otage la transition dans notre pays. ‘’Parlant de partie toxique, dans chaque présidence, la partie militaire pendant une transition, réussit toujours à jouer sa partition. Parce que la partie civile, dans une lancée de récupération du pouvoir, faillit toujours à ses engagements. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui à la présidence de la République malheureusement’’, dénonce-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee. Info
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