Le président du parti Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRG), Edouard Zotomou Kpoghomou, assure que le rapprochement entre le RPG Arc-en-ciel et le G58 vise à former un bloc contre les multiples violations de la charte de la transition par le CNRD et son président.

Ce membre de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) affirme que le rapprochement qu’il qualifie de stratégique entre le G58 et le RPG n’est nullement politique, encore moins idéologique. 

‘’Il est une simple stratégie pour la quasi-totalité des partis et coalitions de présenter un front élargi et uni contre les multiples violations de la charte de la transition par le Colonel Doumbouya et le CNRD’’, précise Edouard Zotomou Kpoghomou.

‘’Nous avons besoin de nous départir des réactions épidermiques superficielles, d’avoir dans la ligne de mire les intérêts réels de la nation, et d’approfondir nos analyses pour comprendre qu’en Realpolitik, les associations contre nature sont parfois nécessaires, surtout devant l’imminence des menaces de la CEDEAO. Les exemples de ce genre de rapprochements fusent en Guinée dans le parcours de beaucoup de partis politiques’’, ajoute-t-il.

Cet allié de Cellou Dalein Diallo accuse le CNRD de nourrir des ambitions de se cramponner au le pouvoir au lieu de favoriser un retour rapide à l’ordre constitutionnel. 

‘’Presque tous les partis signataires de la dernière déclaration sont contre les 39 mois de transition, car le CNRD n’a aucune légitimité pour engager des réformes substantives qui rentrent normalement dans les prérogatives régaliennes d’un dirigeant issu d’une élection inclusive et transparente’’, indique le président de l’UDRG.

‘’Si après le décès du Président Ahmed Sekou Touré en 1984, le CMRN n’a pu engranger de véritables grandes réformes pendant une transition de 84 mois, essentiellement par manque de volonté et par calcul politique, ce n’est pas le CNRD, qui du reste affiche une plus grande soif de pouvoir et avec une volonté politique quasiment nulle de retour à l’ordre constitutionnel via une gestion consensuelle de la transition, qui le fera en 39 mois astucieusement assujettis d’ailleurs à des prolongations ponctuelles et intempestives’’, poursuit-il.

il indique au CNRD qu’une transition ‘’n’est pas un mandat, surtout lorsque les décisions qui en sortent sont impunément imposées par un seul homme, en dépit des simulacres d’inclusivité’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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