Le président de l’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRP) se dit confus après l’obtention du consensus autour d’une transition de 24 mois entre la CEDEAO et le CNRD. Dr Edouard Zotomou Kpoghomou estime que la commission technique de l’institution sous-régionale devrait éviter de tomber dans le jeu de la junte.

Ce membre de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) assure qu’il est partagé entre optimisme et pessimisme après la conclusion d’un deal entre la junte et la CEDEAO. ‘’Le terme ‘compromis dynamique’ cristallise ce sentiment mixte. En dépit du fait que le rapport technique n’ait fixé aucune date de démarrage effectif de cet accord, le CNRD a déjà bondi sur une interprétation biaisée en sa faveur pour pousser le début de la transition au 1er janvier 2023’’, indique Dr Edouard Zotomou Kpoghomou.

‘’Heureusement, la commission technique de la CEDEAO, ayant détecté des intentions de mauvaise interprétation à dessein, a promptement sorti un communiqué correctif, indiquant que les chefs d’Etat de la CEDEAO devraient décider de la date effective de démarrage du calendrier issu de ce compromis dynamique, ajoute-t-il.

Selon lui, ‘’la commission technique de la CEDEAO a biaisé les discussions dès le départ, en n’éliminant pas du chronogramme, les points non indispensables pour la gestion consensuelle, complète et efficace de la transition telle qu’elle se définit dans le sens conventionnel du terme’’.

‘’À la suite de ce compromis dynamiqu », la lutte pour écourter les souffrances du peuple, doit consister à ramener la date d’implémentation de ce compromis dynamique de la transition au 5 septembre 2021, ou tout au plus au 1er janvier 2022. Le cas échéant, la CEDEAO aura simplement entériné le jeu de dupe du CNRD à la recherche des 39 mois initialement indexés, ou à la recherche de tout autre subterfuge de prolongement de la transition’’, poursuit ce membre de l’ANAD.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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