[dropcap]L'[/dropcap]Union des forces démocratiques (UFD) dénonce les velléités du président de la République de briguer un troisième mandat. Le parti de Baadiko Bah estime que la destitution de Kélèfa Sall de la présidence de la cour constitutionnelle visait à intensifier la campagne pour le troisième mandat.
Pour le parti UFD, toute la vie politique, sociale et même économique de la Guinée est plus que jamais accaparée par le débat sur un éventuel troisième mandat pour le locataire de Sékhoutouréyah qui est à son second et dernier mandat constitutionnel.
La formation politique de Baadiko Bah assure que le débat sur le troisième mandat a été ouvert de façon imperceptible, mais méthodique, depuis la prestation de serment du 14 décembre 2015, après le discours cinglant et plein de signification du président de la cour constitutionnelle d’alors, Kélèfa Sall.
‘’Ce juge, sur lequel pèsent de graves soupçons de complicité avec le RPG dans les fraudes massives aux élections de 2015, est tombé en disgrâce et déchu de son poste de façon cavalière le 18 septembre 2018. C’était sans doute en prélude à l’intensification de la campagne pour le troisième mandat’’, indique Baadiko Bah.
Le président l’UFD affirme que l’année 2019 a marqué le début d’une campagne pour la promotion d’un troisième mandat par des proches et collaborateurs d’Alpha Condé afin faire accepter l’inacceptable progressivement à l’opinion.
Il accuse le pouvoir d’Allha Condé de vouloir doter de la Guinée d’une nouvelle constitution pour s’éterniser à la tête du pays.
‘’Au lieu de mener une démarche républicaine, démocratique et transparente, on distille habilement des extraits bien choisis dans le seul but d’endormir l’opinion. On manipule à souhait les opposants au projet au troisième mandat, en donnant de faux agendas de referendum ou d’élections législatives, couplés ou non, dans un contexte où la constitution est violée en permanence par les dirigeants et leurs complices’’, conclut le président de l’UFD.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
0022 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com
Quel poids
Quand SIDYA dit par « raccourci de langage » que « La Guinée marche sur la tête », en voulant dire à juste titre que « l’on marche sur la tête » en Guinée, son propos est même faible au regard de la réalité sociopolitique qui prévaut dans le pays.
En effet, il est étrange et dommageable pour ce pays de voir des cadres compétents comme Baadiko Bah se laisser ainsi durablement induire en erreur, au nom de je ne sais quels ideaux politiques, dans une alliance avec des gens qui n’entendent rien à toute notion de « démarche républicaine, démocratique et transparente ».
Il n’y a de « génération spontanée » en matière de leadership notamment politique surtout en Afrique. Un simple leader de parti d’opposition qui n’avait réellement jamais rien « dirigé » de sa longue vie, ne pouvait donc rien apporter de réellement constructif à un pays aussi déprimé socialement et économiquement que la Guinée. Pas même au plan de la sagesse, étant donné les tenants et aboutissants du profil en 2010…
Ce que des responsables comme SIDYA, Baadiko Bah (BB) et d’autres non moins dignes d’intérêt vont devoir moralement à la nation dans la foulée désormais, c’est bien de contribuer activement et de manière patriotique à contrer les folles velléités de pouvoir à vie d’AC. Le tout, en apportant leurs parts respectives d’élites politico-intellectuelles à l’oeuvre de restauration de nos acquis démocratiques, que le parti-Etat RPG-AEC auquel ils ont été nécessairement associés, a litteralement dévoyés. Was-Salam !
ERRATUM
Au lieu de:
Il n’y a de « génération spontanée » en matière de leadership notamment politique surtout en Afrique.
Merci de lire:
Il n’y a pas de « génération spontanée » en matière de leadership notamment politique surtout en Afrique
Au lieu de:
Pas même au plan de la sagesse, étant donné les tenants et aboutissants du profil en 2010…
Merci de lire:
Pas même au plan de la sagesse, étant donné les tenants et aboutissants du profil qui était le sien en 2010…