[dropcap]L’[/dropcap]insécurité atteint des proportions inquiétantes en Guinée. Dans la nuit d’hier vendredi 6 février, c’est le coordinateur du Fonds de consolidation de la paix du système des Nations Unies qui en a payé les frais, a appris VisionGuinee de sources concordantes.

Après une journée de labeur passée à son bureau de Sandervalia, Thierno Aliou Diaouné a été assassiné aux environs de 21 heures alors qu’il ralliait son domicile de Kobaya, en banlieue de Conakry.

Selon les témoignages, la victime a été criblée  de balles par des individus habillés en treillis militaire à Yattaya, qui l’ont extrait de son véhicule avant de l’emporter.  Quoique mortellement blessé, le défunt réussira tout de même à joindre au téléphone son épouse qui s’est aussitôt transportée sur les lieux pour le conduire, saignant, à l’hôpital. Mais il rendra l’âme les minutes qui ont suivi.

Acteur majeur de la Société civile, Thierno Aliou Diaouné l’a été, en prenant activement part aux mouvements sociaux les plus agités qu’a connus la Guinée, notamment  ceux de 2006 et 2007. Lors de la transition politique dirigée en 2010 par le général Sékouba Konaté, il fut nommé ministre de la Jeunesse et des Sports.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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