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Un ancien ministre proche de Sidya Touré affirme que ‘’plus personne ne veut du CNRD’’ en Guinée

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L’ancien ministre de l’élevage, Mohamed Tall, accuse le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) d’avoir plongé les guinéens dans une situation indescriptible. Le directeur de cabinet du président de l’Union des forces républicaines (UFR) prévient les dirigeants qu’ils répondront tôt ou tard des crimes de sang et économique commis durant cette transition.

Depuis l’étranger où il réside, l’ancien ministre Mohamed Tall suit de près la conduite de la transition par le CNRD qu’il accuse de n’avoir tenu aucun de ses engagements.

‘’Le CNRD n’a jamais eu la légitimité pour diriger le pays. Aujourd’hui, plus personne ne veut du CNRD parce que les gens se sentent étouffés, la misère progresse, les services publics ne sont pas assurés, la vie devient extrêmement difficile, sans compter l’insécurité grandissante. Dans ces conditions, les guinéens disent qu’il vaut mieux qu’ils choisissent leurs dirigeants’’, indique-t-il.

L’ancien ministre de l’élevage reste convaincu que les actuels dirigeants payeront tôt ou tard pour tous les crimes commis sous cette transition.

‘’C’est extrêmement difficile ce qui se passe actuellement en Guinée. Cela me donne l’occasion de parler des actes de répression. Nous venons d’assister au procès des massacres du 28 septembre 2009 avec des condamnations à l’appui. Donc, il faudrait que les acteurs actuels comprennent bien qu’ils n’échapperont pas à ce qu’ils sont en train de faire aujourd’hui. Il ressemble un peu à des tueurs en série qui, au bout d’un certain nombre de cadavres, se disent : ‘je ne peux plus m’arrêter, il faut que je continue’’’, martèle M. Tall.

‘’J’ai l’impression que le CNRD est dans une sorte de fuite en avant. Ça coûtera ce que ça coûtera aux citoyens, mais ils doivent comprendre que le moment venu, ils payeront pour les crimes de sang’’, ajoute-t-il.

Ce proche de Sidya Touré assure que de la ‘’même manière que ceux du dossier du 28 septembre ont été jugés, il faut que ceux qui ont tué lors du régime précédent dans les manifestations répondent. On ne comprend pas pourquoi ces dossiers ne sont pas traités. La vie des guinéens compte et on ne peut pas continuer à tuer les guinéens aussi facilement et en toute impunité’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

00224 662 78 58 57/salimbalde91@gmail.com

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