[dropcap]U[/dropcap]ne affaire, pour le moins rocambolesque, de viol sur deux filles âgées de 7 et 8 ans a défrayé la chronique dans l’après-midi du mercredi à Simbaya dans la commune de Matoto. Une situation qui a suscité la colère des jeunes du quartier qui ont voulu régler le compte au présumé violeur, selon des témoignages concordants.  

Le présumé violeur, un béret rouge de l’armée a échappé belle à un lynchage des jeunes qui se sont massivement mobilisés après avoir eu vent de l’affaire qui ternir l’image de l’armée. De sources locales, il a été indiqué à notre reporter qu’il s’agirait d’une affaire concernant deux fillettes de 7 et 8 ans, violées par un militaire dont l’identité n’a pas été révélée.

Il était 17 heures lorsque les deux petites gamines ont été appelées par un enfant qui aurait été commissionné par le présumé violeur. Innocentes qu’elles sont en allant à la rencontre du militaire, elles ont été surprises de subir une épreuve à laquelle elles n’étaient surement pas préparées. ‘’Quand on est arrivé, il nous a dit d’entrer dans sa chambre. Là, on a constaté qu’il ne portait pas son pantalon. Quand je suis rentrée, il m’a giflé avant d’enlever mon pantalon. Puis il s’est couché sur moi. Et on a crié fort’’, relate l’une des victimes en langue locale.

Alertée, la mère de l’une des victimes s’est rendue sur les lieux. ‘’Ma petite sœur est venue me réveiller pour me dire que ma fille a été violée’’, explique-t-elle. ‘’Quand je suis arrivée chez le béret rouge, j’ai trouvé que la porte était fermée. J’ai longtemps frappé à la porte à l’aide d’un pilon. Finalement, il a ouvert la porte et m’a dit d’envoyer ma fille à l’hôpital. Je lui ai dit que je ne l’envoie pas à l’hôpital avant qu’il ne soit arrêté. Il m’a dit si je ne sais pas qu’il est militaire. Je lui ai répondu que cela ne m’intéresse pas. J’ai lancé l’alerte et les services de sécurité sont venus l’arrêter’’, soutient la pauvre dame en colère.

Mais avant l’arrivée des forces de l’ordre sur les lieux, les jeunes du quartier ayant eu vent à la mauvaise nouvelle se sont mobilisés et voulaient en découdre avec le militaire.  Il ne fut sauvé du lynchage que grâce à la prompte intervention des agents des forces de l’ordre. Le présumé violeur serait détenu aux dernières nouvelles dans les locaux de brigade de recherche de Kipé.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 628 32 85 65