Un cadre de l’ANAD alerte la junte : ‘’il y a des gens qui ne veulent pas que le dialogue ait lieu’’
Les Forces vives de Guinée ont brillé par leur absence à la deuxième rencontre tripartite qui devait jeudi se tenir au centre islamique de Donka. Membre de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), Pépé Franchis Haba, estime que la décision est tout à fait logique.
Ce leader politique estime que les Forces vives de Guinée ne pouvaient en aucun cas être autour de la table avec le Premier ministre alors qu’Abdoul Sacko, un des leurs, a des ennuis judiciaires.
‘’Si on acceptait de faire cette rencontre, ça veut dire que nous ne sommes pas constants. On leur a dit : ‘Attention, on ne veut pas que vous continuez à nous harceler, à nous arrêter de façon arbitraire’. Malgré tout, on arrête un membre influent des forces vives’’, martèle-t-il.
Le président de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD) estime qu’il ‘’y a des gens qui ne veulent pas que le dialogue tant attendu en Guinée ait lieu’’.
‘’On attend donc de voir ce que les leaders religieux peuvent faire. S’ils peuvent peser sur la balance parce qu’ils jouent aussi leur crédibilité et leur honneur. Ils nous ont promis de convaincre le CNRD pour qu’il puisse accéder à nos préalables. S’ils ne sont pas prêts à le faire, les forces vives vont tirer toutes les conséquences’’, laisse-t-il entendre.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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