Un cadre de l’UFDG dénonce des pratiques antidémocratiques au sein du parti et appelle les militants à exiger l’organisation rapide du congrès
Mon engagement indéfectible en faveur des libertés et mes convictions n’ont jamais souffert d’ambiguïté, comme en témoignent tous les observateurs récents de la scène politique guinéenne. Ces dernières années, j’ai milité sans relâche pour les Guinéennes et les Guinéens à travers mon implication au sein de l’UFDG.
Cependant, en refusant de tenir une élection au sein de l’UFDG France pour renouveler le bureau fédéral, les dirigeants du parti adoptent une politique inquiétante au regard des principes démocratiques et de mes aspirations profondes pour notre nation, notre pays, la Guinée.
La volonté manifeste d’imposer des soi-disant “amis du chef” à la tête des structures, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays, est une pratique antidémocratique, illégale et en totale contradiction avec les réformes profondes exigées par nos militants et sympathisants. Ces manœuvres, soutenues par la Direction Nationale, sont devenues monnaie courante, mettant en péril l’espoir et le mérite, des valeurs chères aux militants de l’UFDG.
Le cas des bureaux fédéraux du Sénégal, de Brooklyn (États-Unis) et du Canada en est une illustration parfaite.
Pire encore, en France, de hauts responsables du parti se sont vu confier la mission de discréditer le candidat favori que je suis, dans le but d’imposer ce qu’ils appellent “le candidat de la direction nationale,” en violation flagrante des statuts et règlements qui régissent l’organisation des congrès.
Pour atteindre cet objectif, une campagne bien orchestrée, commanditée au plus haut niveau, a été menée contre moi et mon équipe, n’hésitant pas à exploiter mes origines de “Gaoual” et d’autres suppositions pour me discréditer.
Face à l’échec de ces manœuvres, ils ont choisi de rejeter toute idée d’élection, en dépit des recommandations des textes du parti.
Une structure perd son efficacité dès lors qu’elle fait de l’imposition de “bénis-oui-oui” à la tête de ses instances une priorité.
De toute évidence, la préoccupation première de certains responsables ces derniers temps est de chercher à exclure les têtes pensantes du parti, sans égard pour les formes ou les procédures, et de discréditer tous ceux qui expriment une opinion différente de celle d’une poignée de dirigeants.
C’est pourquoi, j’invite les militants et responsables du parti qui croient encore en la démocratie et aux idéaux prônés par les pères fondateurs de l’UFDG à exiger un congrès rapide et inclusif, afin de nous doter d’une direction et d’instances nationales capables de susciter la dynamique gagnante tant attendue par nos militants et sympathisants. Rejoignons ensemble ceux qui aspirent à ce changement pour la victoire de notre inestimable héritage. Portons l’UFDG au pouvoir, unis et déterminés.
Mon espoir pour une Guinée unie et prospère, ainsi que mon engagement pour des causes justes, demeurent intacts malgré les manœuvres indignes dont j’ai été témoin au sein du parti. Je resterai toujours disponible pour mes concitoyens, avec toute la force de tempérament et de caractère qu’un homme puisse offrir à son drapeau, son peuple et son pays.
Paris le 05/11/2024.
Tanou DIALLO
Responsable affaires électorales