Des interrogations subsistent après l’attaque de la maison centrale de Conakry par un commando armé qui a réussi à exfiltrer le capitaine Dadis Camara, Tiegboro Camara, Claude Pivi et Blaise Goumou, tous accusés dans l’affaire des évènements du 28 septembre 2009

‘’Qu’est-ce qui n’a pas marché jusqu’à ce qu’ils ont pu rentrer, les faire sortir ?’’, s’interroge le ministre de la justice Alphonse Charles Wright qui salue ‘’le courage des agents de forces de défense et de sécurité qui ont pu montrer qu’ils restent et demeurent une armée républicaine au service du peuple’’.

Alphonse Charles Wright fait remarquer que ‘’la maison centrale de Conakry est l’une des prisons hautement sécurisées. Autour de la maison centrale, il y a un service de sécurité mixte composé de la gendarmerie, de la police et de l’armée. On ne peut pas comprendre que ce cordon sécuritaire soit dépassé par des assaillants lourdement armés sans qu’il n’y ait réplique à la rentrée’’.

Le garde des sceaux espère que ‘’les premiers éléments de l’enquête nous en diront plus sur ce qui s’est passé par rapport aux failles sécuritaires. Vous ne pouvez pas dépasser le cordon sécuritaire sans qu’on ne vous demande votre identité et la raison pour laquelle vous êtes venu à la maison centrale surtout à 5h du matin qui n’est pas une heure de visite’’.

Sur l’identité des membres du commando à l’origine de l’attaque, le ministre Wright affirme que ‘’l’enquête est couverte du sceau du secret. Nous ne pouvons pas dévoiler l’identité de ces assaillants’’.

Il rappelle avoir j’ai instruit le procureur général d’ouvrir une enquête pour des faits d’évasion, d’association de malfaiteurs et de détention illégale d’armes.’’ Ceux qui sont venus, on ne sait pas où ils ont pris des armes, il faut une enquête très sérieuse pour nous permettre d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale’’, souligne-t-il au micro de TV5 Monde.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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