Décidément Conakry devient progressivement une capitale où il ne fait pas bon vivre. La recrudescence du grand banditisme met à mal la quiétude du citoyen lambda, qui vit sous la hantise quotidienne de l’insécurité. Les vols à main armée, viols, sequestrations et crimes sordides prennent des proportions alarmantes dans la capitale Guinéenne.
De nos jours, le phénomène d’insécurité semble être une équation à plusieurs inconnus, difficile à résoudre par les autorités Guinéennes. Le week-end dernier, le ministre de sécurité rappelait les cadres de la police à l’ordre face à la recrudescence du phénomène d’insécurité dans la cité. Madifing Diané rejetait sur ces subalternes la responsabilité de l’insécurité grandissante à Conakry et villes environnantes tout en les appelant à reprendre les patrouilles dans les différents quartiers de la capitale. ‘’Chacun sera récompensé en fonction de son rendement sur son terrain’’, martèle le Numéro Un guinéen de securité.
Pendant que le ministre de la sécurité tient des discours, les malfrats eux ne désarment pas dans la cité. 24 heures seulement après la rencontre au ministère de la securité, ils font encore parler d’eux. Cette fois, c’est un commissaire de police qui paye le lourd tribu de cette insécurité. Pascal Bangoura, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été froidement abattu dimanche soir dans les environs de 23 heures dans des conditions encore mystérieuses alors qu’il était dans sa voiture à quelques mètres de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonfia.
Face à la recrudescence de cette insécurité, des organisations de défense des droits de l’Homme pointent un doigt accusateur sur l’Etat qui, selon elles, a failli à son rôle régalien de protéger les citoyens et leurs biens. Pour ces organisations, La recrudescence du banditisme à Conakry et à l’intérieur du pays est le reflet de l’échec de l’Etat à protéger les personnes et leurs biens et ce, en violation du pacte international relatif au droit civique et politique librement signé et ratifié par la Guinée.
Mariam CISSE, pour VisionGuinee.Info
Pour dimuner l’insecurité dans la capitale ains dans les villes environnantes,il faut:doté la police de moyens de lutte contre le grand banditisme,permetre a la population de contribuer a ce combat en mettant a sa disposition un numero vert,car les bandits habitent toujours avec certaines personnes et opere en presense de certaines personnes.
Que l’ame de Pascal Bangoura repose en paix.