Nous suivons l’actualité. Des rumeurs courent qu’un coup d’Etat serait en préparation contre le pouvoir de Conakry. Le ministre chargé de la sécurité a réagi. L’affaire est donc prise au sérieux.
Comme j’aime souvent le souligner, mon rationalisme me pousse souvent, et toujours à aller loin, et même au-delà de l’ordinaire.
Le philosophe René Descartes, dans son argumentation concernant les preuves de l’existence de Dieu, disait : « penser un être comme parfait, sans lui attribuer en même temps la qualité d’exister, serait une contradiction logique interne ».
Quand certaine source publie l’imminence d’un coup de force à Conakry, il y a lieu de ne pas banaliser le fait. La publication ne saurait sortir du néant. En Guinée, les ingrédients ne sont-ils pas réunis pour que la pagaille s’organise ? Ma réponse est affirmative.
La probabilité et la fréquence des coups d’Etat peuvent s’expliquer en vertu de variables indépendantes : la crise économique, le mal-fonctionnement du gouvernement, des institutions politiques inefficaces ou corrompues, la grande impopularité de la classe politique dirigeante, la violation de la loi et la perturbation de l’ordre. En Guinée, tous ces facteurs-là sont combinés et présents. Que des rumeurs actuelles, à propos d’un coup de force, soient vraies ou fausses, rien n’étonnerait le plus simple citoyen, si les choses se précipiteraient gravement et dangereusement dans le pays que dirige Alpha Condé.
Naby Laye Camara
Bruxelles
Mon cher Naby Laye Camara, tu oublie apparemment que chaque fois que nos dirigeants ont voulu legitimer leur sales besogne, ils ont tjrs recours à ces histoire de complot, coup d’etat et autre. C’est une culture chez!!!