[dropcap]L[/dropcap]a cour d’appel de Conakry a décidé d’octroyer la liberté au coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (UFDG) et à plusieurs autres responsables du mouvement anti-troisième mandat. Pour le secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines (UFR) cette liberté est le fruit des pressions exercées sur le pouvoir en place.

Le député Saikou Yaya Barry se dit ‘’satisfait’’ de la mise en liberté d’Abdourahamane Sanoh et Cie. Ce proche de Sidya Touré affirme que ‘’les membres du FNDC sont libres, parce qu’il y a eu des pressions au niveau national et international’’ sur le régime d’Alpha Condé.

Le parlementaire rappelle que les Nations Unies avaient appelé le pouvoir en place à libérer les opposants au changement de la constitution.

‘’Par le biais de son porte-parole, le secrétaire général des Nations Unies a fait une déclaration dans laquelle il a indiqué personne ne doit être arrêtée pour avoir exprimé ses opinions. Le haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a fait aussi une déclaration allant dans ce sens’’, indique l’honorable Barry.

Il déclare que le président de la République ne pouvait que lâcher du lest après les multiples appels à la libération des leaders du FNDC.

‘’Leur libération ne veut pas dire que la justice est de retour. C’est loin d’être le cas’’, assure le secrétaire exécutif de la troisième force politique du pays dans Face à l’info.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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