[dropcap]A[/dropcap]ccusés de trouble à l’Etat par la dévastation et le pillage, atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou de mort par le biais d’un système informatique, Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah et Cie croupissent en prison depuis novembre.

Le leader du parti Guinée pour la démocratie et l’équilibre (GDE) n’approuve pas la démarche des opposants qui quémandent le pardon du président de la République pour bénéficier de sa clémence.

‘’Mes amis qui sont en prison, Chérif Bah, Ousmane Gaoual et autres ne doivent pas accepter une libération comme ça. Ils doivent tenir à ce que le jugement soit fait, que les gens sachent si les faits qui leur sont reprochés sont fondés ou pas’’, indique Aboubacar Soumah.

Avant de poursuivre : ‘’Un homme politique ne doit pas avoir peur de la prison. Si tu optes pour la politique, il faut prendre la prison comme une seconde chance. L’essentiel, c’est qu’on sorte blanchi et aguerri avec beaucoup de leçons. Parce que ce petit temps de repos permet de voir les choses objectivement’’.

De nos jours, estime-t-il, ‘’le combat que nous devons mener, c’est d’accélérer le processus du jugement afin que nous ayons devant nous les vérités des vérités pour qu’on sache qui a été coupable ou qui ne l’est pas. Et que celui qui n’est pas coupable soit relâché purement et simplement, voire même dédommagé. Ceux qui seront reconnus coupables après le procès, on verra quelles démarches seront engagées pour leur libération’’.

Boussouriou Doumba, pur VisionGuinee.Info

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