[dropcap]M[/dropcap]aître Salifou Béavogui, qui a défendu Bah Oury dans l’affaire du 19 juillet relative à l’attaque de la résidence du président de la République, ne reconnait pas son client depuis que ce dernier a été gracié. Il déplore que l’ancien exilé ne soit pas à ses côtés pour mener le combat devant aboutir à la libération de Fatou Badiar Diallo, le commandant AOB et Cie qui croupissent encore en prison.

‘’Je suis vraiment triste. M. Bah Oury que nous avons véhément défendu, avait été considéré comme le cerveau de cette affaire. Je pensais que comme il a eu la chance d’être gracié par le président de la République, après son retour, il se serait ajouté à nous pour que ces pauvres-là recouvrent aussi leur liberté’’, déclare l’avocat.

Et de poursuivre : ‘’Je pensais qu’il allait se joindre à nous dans ce combat. Mais au lieu de cela, il a décidé de détruire l’UFDG, saper les fondements du parti et créer des problèmes au sein de ce parti’’.

Selon les informations de Me Salifou Béavogui mises à la disposition de la presse, six de ses clients condamnés dans l’affaire du 19 juillet et détenus à la maison centrale attendent toujours le verdict de la cour suprême.

‘’Le commandant AOB, Fatou Badiar et autres croupissent encore en prison. Leur dossier est toujours devant la cour suprême depuis. Jusque-là, impossible qu’une décision intervienne alors que l’affaire est en délibéré’’, martèle l’homme en robe noire.

Aissatou DIALLO, pour VisiionGuinee.Info

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