Des leaders de partis politiques ont effectué un déplacement à Abuja la semaine dernière pour rencontrer le président de la commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray,, pour évoquer des questions liées à la transition en Guinée. Après avoir essuyé des critiques acerbes d’une frange des forces vives, le leader du Bloc de l’opposition constructive (BOC) affirme que le voyage n’a pas été fortuit.

‘’Nous avons posé le problème de cadre du dialogue. Il y a un dialogue permanent en cours et sur les 23 coalitions, 20 ont participé. Les trois autres estiment qu’il faut régler des préalables (…). On a même transmis à la CEDEAO les 35 résolutions du cadre de dialogue’’, explique Ibrahima Sory Diallo.

Alors que des acteurs politiques, dont Cellou Dalein Diallo, réclament des garanties d’un procès juste et équitable avant de répondre à leurs convocations de la CRIEF, cet ancien député estime que l’organisation sous-régionale pourrait assurer leur sécurité.

‘’On leur a fait comprendre qu’il y a des leaders de partis qui estiment qu’ils ont besoin de plus de sécurité. Comme il y a la commission paix et sécurité à la CEDEAO, nous souhaitons qu’elle assure la sécurité de ces leaders pour qu’ils puissent venir affronter la justice guinéenne’’, révèle-t-il sur le plateau de Djoma TV.

‘’Ceux qui estiment que notre voyage sur Abuja n’était pas opportun, c’est parce qu’ils n’ont pas d’intérêts. Nous avons eu l’accord du président de la commission de la CEDEAO que son institution va dépêcher une délégation à Conakry dans les jours à venir pour faciliter l’arrivée des autres leaders qui disent qu’ils ne sont pas en sécurité’’, souligne-t-il.

Avant de se rendre à Abuja, il dit avoir compris qu’il ‘’y a rupture entre le gouvernement guinéen et la commission de la CEDEAO. Nous sommes partis pour régler un problème’’.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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