A la barre de la Cour des infractions économiques et financières (CRIEF), l’ancien chef du service sécurité, hygiène et environnement à la logistique de la SOTELGUI a accablé l’ancien patron du département des Télécoms, Oyé Guilavogui, poursuivis pour détournement de 50 millions de dollars.
L’ancien syndicaliste Thierno Bah a chargé le prévenu dans l’affaire des 50 millions de dollars destinés à la relance de la SOTELGUI.
Son témoignage a provoqué la colère de Maitre Salifou Beavogui, avocat de l’ancien ministre des Télécoms, qui assure que “certains s’amusent sur le malheur des autres”.
“Ce monsieur est venu ici pour réclamer ses droits. Il déclare être syndicaliste et ancien employé de la SOTELGUI. Qu’il est mécontent de la disparition de cette société, du fait qu’elle n’existe plus. S’il a des droits à réclamer ou autres avantages, c’est devant l’inspection générale du travail. Ce n’est ni le lieu, ni le moment de venir jouer à la gloire”, lâche l’homme en robe noire.
Me Béavogui persiste et signe que “son témoignage n’a rien apporté aux débats. Nous découvrons un homme haineux qui croit qu’avec son apparition ici, il peut amener la cour à tenir compte de ses dires. Pratiquement, on ne peut rien retenir parce qu’il n’a fait que des déclarations sans preuves. Or, notre client n’est pas responsable de ce qui est arrivé à la SOTELGUI”.
“Mon client a certes géré le ministère des Postes et Télécommunications, mais le projet de relance de ka SOTELGUI a été financé par la Chine à travers une Banque chinoise et une société chinoise. M. Oyé se reverse le droit de le poursuivre pour dénonciation calomnieuse le moment venu”, ajoute l’homme de droit.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com