[dropcap]L’[/dropcap]ancienne ministre du Tourisme Hadja Mariama Baldé et présidente des femmes de l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR) a présidé samedi l’assemblée générale du parti à la Minière. Au micro de VisionGuinee, elle dit espérer qu’un jour son parti dirigera la Guinée.
Après avoir animé l’assemblée générale qui a connu la présence de peu de militants, Hadja Mariama Baldé a relaté l’histoire du parti dirigé de nos jours par Bah Ousmane. ‘’L’UPR c’est la fusion de trois partis : l’UNR, le PRP et le RNP. L’UPR était le plus grand parti du pays. Après la mort du président de Lansana Conté, il y a eu des mouvements et un parti s’est présenté pour dire nous cherchons le pouvoir pour la communauté foutanienne’’, explique-t-elle.
‘’Ils pensaient qu’en allant là que cette communauté aurait tout de suite eu le pouvoir’’, dit-elle faisant allusion à l’UFDG. L’arrivée d’un nouveau leader politique à la tête de l’UFDG, insinue-t-elle, a entrainé des transhumances politiques. ‘’Nous, nous sommes restés parce qu’on comprenait les choses. Nous savions ce qu’il ne fallait pas faire, car un parti responsable ne doit jamais prôner l’ethnocentrisme dans un discours pour dire je cherche le pouvoir pour mon ethnie. S’il le fait, c’est l’échec jusqu’au bout c’est ce que l’UFDG a fait’’, lâche l’ancienne ministre du Tourisme.
Conséquence, dit-elle, ‘’tous les jours on enregistrait des démissions pour l’UFDG, mais tous ceux qui ont démissionné de l’UPR pour l’UFDG sont déçus aujourd’hui parce que je parle avec eux’’.
Hadja Mariama Baldé précise qu’à l’UPR, toutes les ethnies se côtoyaient. ‘’C’était le parti le plus responsable, fallait voir l’animation politique qui se faisait ici. Je connais même certains leaders qui venaient demander à Siradio Diallo de leur enseigner la politique. Malgré tout, l’UPR est un parti béni qui veut renaitre de ces cendres. J’ai beaucoup d’espoir que l’UPR dirigera ce pays’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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