Le président de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) note un retard dans l’exécution des activités du chronogramme de la transition. Maître Jean Alfred Matos estime que les autorités de la transition devraient être en mesure de respecter les dix points clés pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. 

‘’Le verre est à moitié vide, à moitié plein. Le 5 septembre a suscité de l’espoir. Il y avait une démarche didactique qui laissait entendre qu’on avait à faire à des personnes qui ne voulaient pas piloter le pays à vue. Mais avec le délai qui est imparti par rapport aux 10 points, on a peur qu’il y ait un glissement’’, explique le président de l’UPG dans le « Before des GG ».

Maître Alfred Matos dit avoir appris que ‘’le président du CNT a annoncé la première mouture de la constitution pour le mois de septembre prochain. C’est une des trames de cette transition. Au niveau des thématiques qui ont été dégagées par rapport aux 10 points, il y a des retards qui se font sentir. D’aucuns déclinent des problèmes de moyens, mais moi je crois qu’il y a un problème de technicité et d’approche’’.

Il fait remarquer que ‘’ce n’est pas notre première transition. On peut nous inspirer des transitions qui sont passées. Mais en donnant des délais, il faudrait pouvoir les respecter. Pour moi, les délais qui sont donnés ne sont pas encore respectés. Nous attendons de voir la suite’’.

‘’Quand je parle de glissement, je ne parle pas de la date limite de la transition mais des tâches qui devaient être exécutées. Aujourd’hui, nous sommes à 7 mois, il nous reste 18 mois. Pendant ce laps de temps, la rectification peut se faire. Parce que le calendrier est immuable, il ne faudrait pas aller toucher à ce qui est sensible surtout que nous sommes tous engagés à ce que ce calendrier soit respecté’’, précise-t-il.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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