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Un médecin assure que ‘’depuis 1958, les textes pour résoudre les problèmes guinéens sont disponibles”

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[dropcap]A[/dropcap]près avoir participé jeudi à la concertation avec le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), le chef du service neurologie de l’hôpital Ignace Deen a dévoilé le menu des échanges entre les nouvelles autorités du pays et le corps médical.

Lors de la rencontre entre le corps médical et la junte au pouvoir, ‘’il a été question de santé, de médicaments, de tous les problèmes qui assaillent le système sanitaire’’, explique le Professeur Fodé Abass Cissé, patron du service neurologie de l’hôpital national Ignace Deen.

‘’Nous avons également parlé de la politique sanitaire nationale, de la gestion des hôpitaux, de la question des médicaments notamment les pharmacies par terre mais aussi de la profession pharmaceutique globalement, de l’inspection de la santé, de la césarienne et de la couverture médicale sanitaire’’, ajoute-t-il.

Il rappelle que ‘’la santé n’a pas de prix, elle a un cout qui doit être assuré par une caisse nationale de sécurité sociale pour éviter tout clientélisme au sein de l’hôpital’’, tout en précisant que ‘’les échanges ont été très fructueux. Il y a eu beaucoup de discours. Maintenant, l’heure est à l’action’’.

‘’Le colonel Doumbouya a dit le CNRD n’a pas de baguette magique pour résoudre les maux chroniques du système sanitaire guinéens. Par contre, des engagements ont été pris en ce qui concerne le renforcement des capacités de la pharmacie centrale de Guinée. Il y a également eu des engagements sur la césarienne’’, rapporte le neurologue.

Avant d’admettre que ‘’les maux sont chroniques. On ne fait pas un système sanitaire en deux ou trois jours. En France, ça a pris un demi-siècle. Il faut du temps, mais on ne doute pas de la bonne foi du CNRD’’.

A la question de savoir quelles recommandations ont été formulées par le corps médical aux nouvelles autorités, le médecin affirme que ‘’le professeur Sacko des maladies infectieuses a transmis notre vision qui est celle de l’organisation de la santé. Parce que notre problème aujourd’hui, c’est qu’on se plaint des médecins, des hôpitaux, mais le médecin est à la fois victime et bourreau’’.

‘’En neurologie par exemple, moi je m’occupe des paralysés, je suis à l’étage, si vous n’avez pas les moyens de monter, les moyens d’acheter les médicaments et de faire un scanner, qu’est-ce que je peux faire ? Donc nous avons parlé du financement de la santé, de formation, d’organisation, mais surtout de ne pas réinventer la roue. Depuis 1958, les textes pour résoudre les problèmes guinéens sont disponibles. Il faut juste les exécuter. Il faut de l’action et cela a été dit lors de la rencontre’’, coupe-t-il court.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info  

00224 628 52 64 04/abdoulbela224@gmail.com

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