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Un membre du CNT aux forces de l’ordre : ‘’le caractère illicite d’une manifestation sur la voie publique n’autorise ni ne justifie des meurtres’’

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Jean Paul Kotembedouno, membre du Conseil national de la Transition (CNT), condamne les pertes en vies humaines enregistrées à l’occasion de la manifestation organisée, le 28 juillet, par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

La manifestation de FNDC a été émaillée de scènes de violences. Bien qu’interdite, Jean Paul Kotembédouno indique aux agents de maintien de l’ordre que rien ne justifie les meurtres en marge des manifestations.

‘’Le caractère illicite d’une manifestation sur la voie publique n’autorise ni ne justifie des meurtres. Que ceux-ci demeurent des infractions criminelles qui engagent en priorité leurs auteurs’’, indique ce professionnel du droit.

Concernant l’interdiction des manifestations par le CNRD, le rapporteur de la Commission Constitution, Lois organiques, Administration publique et organisations judiciaires au CNT a apporté des précisions.

‘’Le droit de manifester tel que prévu par la Charte ne peut faire l’objet d’une interdiction permanente ou une interdiction s’étendant sur une période manifestement longue’’, clarifie Jean Paul Kotembedouno.

Cependant, précise ce membre du CNT, ‘’le droit de manifester ne confère absolument pas le droit de procéder aux incendies volontaires, aux coups et blessures volontaires, à la destruction de biens, aux actes de vandalisme etc. Que ces pratiques constituent des infractions prévues et punies par le Code pénal’’.

Ce conseiller national, condamnant les pertes en vies humaines enregistrées à l’occasion de l’appel du FNDC, estime qu’il est de la responsabilité des autorités de la transition d’ouvrir des enquêtes afin de trouver les auteurs de ces crimes.

‘’La responsabilité de l’Etat est de veiller, à ce qu’en raison des pertes en vies humaines enregistrées, à immédiatement ouvrir une information judiciaire dans la perspective de l’organisation de procès. Car, l’Etat de droit n’est pas l’Etat de n’importe quel droit ; mais un droit sous-tendu par des principes et des valeurs’’, interpelle M. Kotembedouno.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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