[dropcap]A[/dropcap]près la révélation de mediaguinee la semaine dernière, un scandale financier sur concernant le logiciel de centralisation des résultats des élections, à hauteur de trente mille euros (30000€) a été révélé sur un média guinéen.
Cette révélation mettait à nu les opérations financières obscures auxquelles se seraient livrées la Secrétaire Fédérale de l’UFDG de France, son secrétaire aux affaires électorales complicité avec un haut cadre du parti récemment en séjour à Paris.
Après l’apparition du dernier article sur la corruption au sein de la fédération, la secrétaire fédérale s’était justifiée en pointant du doigt son secrétaire aux affaires électorales comme unique responsable. Pourtant, elle est la seule à détenir les comptes. Elle est la seule à savoir combien de sommes d’agents sont versées car elle est en possession des Cartes, des attestations et chèques.
A présent, une source très bien informée prévient qu’un autre scandale financier vient à nouveau éclabousser la fédération UFDG de France et mettrait en cause les mêmes personnes : la secrétaire Fédérale, le secrétaire aux affaires électorales et le même haut cadre.
Notre informateur interne, déplorant tout d’abord le fonctionnement actuel de la fédération de l’UFDG France, nous donne des faits précis.
Tout d’abord, la section UFDG de Nantes a organisé une journée, festive dira-t-on, où la Fédération, des membres du bureau exécutif et un ancien député étaient invités. Ils auraient reçu une somme d’argent avoisinant 350€ chacun. Mais les autres membres de la fédération n’ont pas été informés.
Autre fait anormal, notre premier responsable fédéral continue de donner une certaine somme d’argent, à des fins personnelles et politiques à certains membres du bureau exécutif.
Ensuite, Madame la Fédérale qui se fait prévaloir du titre d’égérie de l’UFDG a organisé, en août 2020, un barbecue chez elle en utilisant la caisse de la fédération. Pour exprimer leur désaccord, certains membres du bureau fédéral n’ont pas voulu participer à cette fête arrogée par les fonds de la fédération au risque de se voir rattraper par de sordides affaires de sous.
Les images prises le 22 août montrent une journée conviviale et gustative entre nouveaux membres de la fédération. Ce qui prive les militants de l’UFDG-France, qui ont consenti d’énormes sacrifices pour le parti dans la lutte contre la dictature en Guinée et l’élection de Cellou Dalein à la présidence de la République, de reconnaissance.
Si on sait que l’argent dépensé entre copains et coquins provient des militants et autres dons de sympathisants, on se rend compte de ce qui règne à la fédération parisienne de l’UFDG.
La fédérale et ses complices profiteraient de la forte demande des militants pour l’adhésion au parti pour s’enrichir et corrompre certains membres du bureau exécutif résident en France pour bénéficier d’un jugement favorable.
Notre informateur nous explique que le trésorier fédéral n’est même pas associé à la gestion des cartes de membres, des cotisations des militants. Plus grave, le trésorier n’aurait même pas une carte de dépôts. La secrétaire fédérale détient tous les documents, y compris la base des données qu’elle fait gérer dans son lieu de travail par un de ses collègues.
Nous avons demandé à notre interlocuteur, qui est membre de la fédération actuelle, si l’UFDG a toujours fonctionnel de cette façon en France. Il a été formel dans sa réponse et nous a dit que cette situation a été générée par la Fédérale actuelle.
Il ne nous a pas caché que la fédération de l’UFDG- France était l’une des plus structurées, des plus efficaces car l’une de plus anciennes historiquement.
L’ancien bureau fédéral, dont il ne fait pas partie, précise-t-il, associait les militants à toutes les activités du parti, mobilisait et faisait adhérer. Chaque membre jouait son rôle et possédait tous les dossiers de son ressort.
Malgré les magouilles dénoncées, la Fédérale UFDG jouissant d’appuis dans les hautes instances du parti risque bien de continuer de gérer les choses comme bon lui semble. La complicité de certains membres du bureau fédéral lui permet d’éviter les déballages et d’échapper ainsi à des sanctions selon les textes du parti.
Un membre de la fédération qui souhaite garder l’anonymat nous a même dit ceci : « soit on l’accompagne soit on démissionne, nul ne joue son rôle ».
La question est de savoir a quand le réveil des autres membres du bureau fédéral pour revendiquer leur rôle. Surtout, quand les instances nationales de l’UFDG s’intéresseront-elles objectivement à ce qui se passe du côté de la fédération UFDG-France.
En tout cas, la vie et le rayonnement de l’UFDG reste la préoccupation de la majeure partie des sections du parti en France.
Un militant UFDG, France