[dropcap]J[/dropcap]acques Gbonimy, un des vice-présidents de l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), estime que Sékou Koundouno n’a rien à se reprocher pour faire l’objet d’un mandat d’arrêt international. Cet allié de Cellou Dalein Diallo assure que le pouvoir d’Alpha Condé prouve qu’il n’a aucune volonté d’apaiser les tensions dans le pays.
Le président de l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) trouve infondé le mandat d’arrêt international émis par la justice guinéenne contre Sékou Koundouno, responsable des stratégies du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
‘’J’ai été très surpris. Ça fait plus de 8 mois que Sékou Koundouno a quitté la Guinée. C’est vrai qu’il y a eu des menaces d’arrestation, mais on ne comprend pas pourquoi attendre jusqu’à maintenant pour lancer ce mandat d’arrêt contre lui. Je me demande s’il y a des nouveaux chefs d’accusations contre Sékou Koundouno’’, indique Jacques Gbonimy.
‘’Sékou Koundouno n’a pas fait de dégâts en Guinée qui permettent à la France de l’arrêter. C’est un activiste de la société civile et je ne pense pas qu’un État démocratique va arrêter un activiste et l’extrader, surtout qu’il n’a commis aucun délit’’, ajoute-t-il.
Aujourd’hui, déplore-t-il, ‘’on est en train de parler de dialogue national et réconciliation, mais on continue d’arrêter nos collègues et à lancer des mandats d’arrêt. Cela va compliquer les choses’’, assure M. Gbonimy.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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